Transporteurs routiers : les émissions de particules fines ont baissé de 93,8% depuis 1990

Le transport routier de marchandises, souvent pointé du doigt pour son impact environnemental, souhaite désormais redorer son blason. Le 5 février 2024, la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) a choisi de communiqué sur les engagements et réalisations de ses 3.200 entreprises adhérentes pour la réduction de la pollution atmosphérique.

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Transporteurs routiers : les émissions de particules fines ont baissé de 93,8% depuis 1990
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Les transporteurs routiers affichent une mobilisation accrue pour la qualité de l’air et la santé publique

Les entreprises de transport routier ont intensifié leurs efforts pour diminuer leur impact sur le climat, avec des résultats tangibles, se félicite la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) dans sa dernière communication sur le sujet, le 5 février 2024. Le renouvellement des flottes par des véhicules plus performants et moins polluants a permis de baisser les émissions de CO2 totales du secteur de 3,81% depuis 2011, malgré une augmentation du parc de 4,97%. Ces progrès sont d’autant plus notables que le secteur des transports, dans son ensemble, représente 32% des émissions nationales de CO2, les poids lourds de marchandises contribuant à moins d’un quart de cette part. L’adoption de camions à énergies alternatives (électriques, GNV/BioGNV, B100, HVO…) s’inscrit comme une démarche proactive vers une décarbonation effective du secteur.

Outre la réduction des émissions de CO2, le secteur s’attaque vigoureusement aux polluants atmosphériques, cruciaux pour la qualité de l’air et la santé publique. Depuis 1990, une baisse spectaculaire des émissions de particules fines (PM 1.0) de 93,8%, et des oxydes d’azote (NOx) de 83,32% a été observée, grâce à l’investissement dans des camions répondant aux normes européennes d’émissions les plus restrictives. Ces avancées placent le secteur bien en avance sur d’autres, comme le bâtiment résidentiel et tertiaire, en termes d’émissions de particules très fines.

Des pratiques durables et un engagement volontaire

La profession ne se limite pas au renouvellement des flottes pour améliorer son bilan environnemental. L’écoconduite, encouragée depuis le début des années 2000, a permis une réduction de la consommation de carburant de 15,4%. Cette pratique, intégrée dans les formations des conducteurs, témoigne de la volonté d’adopter des comportements responsables.

Par ailleurs, l’engagement dans des programmes tels que les certificats d’économies d’énergie (CEE) et le programme Report modal et verdissement des flottes (REMOVE), souligne la volonté du secteur d’aller au-delà des obligations réglementaires pour contribuer activement à la transition énergétique.

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