Une stratégie audacieuse pour maximiser les ventes, et donc les dons
Déjà présente chez Carrefour avec ses chips et biscuits, l’entreprise sociale Ramdam Social (dont le modèle économique est fondé sur un principe de partage et de soutien aux associations caritatives : pour chaque produit vendu, un pourcentage du chiffre d’affaires est reversé à des associations partenaires), arrive chez Franprix avec quatre références de sablés salés (comté et sésame / parmesan et graine de chia) et de chips (finement salées / à l’ancienne).
Pour l’occasion, elle déploie une campagne d’affichage peu conventionnelle. Avec des slogans provocateurs tels que « On veut faire un max de pognon » et « On va détourner votre argent », l’entreprise sociale vise à piquer la curiosité des passants et à les inciter à participer à une cause noble.
Un partenariat avec les Banques Alimentaires, le Secours Populaire et le Samusocial
Ramdam Social reverse en effet 7 à 10% de son chiffre d’affaires aux Banques Alimentaires, au Secours Populaire de Gironde Paris et au Samusocial de Paris. L’achat d’un paquet de cookies finance 110 g de fruits et légumes pour les Banques Alimentaires (fruits et légumes glanés dans les champs après la moisson), tandis que l’achat d’un paquet de chips permet au Samu Social de Paris de fournir un en-cas pour une personne en grande précarité. Enfin, l’achat d’un paquet de sablés permet de financer 120 g de fruits et légumes « offerts à quelqu’un ».
Les fournisseurs de Ramdam Social, eux aussi, ont été choisis avec précaution. Pour la fabrication de ses chips, l’entreprise a sélectionné Chipizh, une PME installée à Guérande qui privilégie les approvisionnements locaux : pommes de terre bretonnes, sel de Guérande et huile d’Aquitaine. Et pour ses biscuits, Ramdam Social a fait appel à la biscuiterie Lou Bio, installée à Manosque. Particulièrement engagée, cette PME familiale utilise des énergies renouvelables et multiplie les initiatives en faveur de la biodiversité et de la protection de l’environnement.