« Cette démarche peut contribuer à leur développement et constitue également un levier fort d’attractivité, de fidélisation et de motivation des salariés comme des bénévoles » explique un article du journal en ligne Le Nouvel Economiste, qui ajoute que « la responsabilité sociale et environnementale étant par nature au cœur de l’engagement des associations qui servent l’intérêt général, il suffit alors de formaliser et d’évaluer des bonnes pratiques déjà en place. »
Un guide pour présenter les démarches possibles
L’article du Nouvel économiste souligne que, alors que « les entreprises intègrent de plus en plus les préoccupations sociales et environnementales, les associations et les fondations tentent tant bien que mal d’envisager une démarche RSE. »
Ainsi, depuis près de cinq ans, « le Centre français des fonds et fondations a élaboré un guide pour présenter les démarches possibles de mise en place du développement durable. En octobre 2014, Jean-Pierre Vercamer, associé responsable Associations et fondations au cabinet Deloitte, a réalisé une étude sur la mesure de performance dans les associations. »
L’associé explique: « On assiste à un profond changement de culture managériale dans l’univers du monde associatif. Des enquêtes de satisfaction permettraient de savoir si les associations accomplissent bien et correctement leurs missions auprès de leurs publics. Cette mesure de la performance, différente de la RSE, peut se pratiquer en interne, tandis que l’évaluation, faite par des auditeurs d’agences externes, a un coût que les petites associations risquent de ne pas pouvoir supporter. »