Ils sont 250 000 à être touchés par la situation et à vivre dans les zones sinistrées par les inondations en Libye. C’est ce qu’affirme l’ONU dans son premier appel à lever des fonds le 14 septembre. Les Nations Unies disent avoir besoin de 66 millions d’euros pour faire face aux besoins immédiats des victimes. « Mais les personnes dans le besoin sont plus nombreuses : « 884 000 personnes [sont] estimées dans le besoin, au cours des trois prochains mois », souligne l’appel d’urgence lancé par le bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA). « Cet appel pourra être mis à jour dès que des informations supplémentaires seront disponibles », précise l’agence de l’ONU. La tempête Daniel a provoqué des pluies torrentielles qui ont fait céder deux barrages en amont de la ville de Derna, dans l’est de la Libye, dans la nuit de dimanche 10 à lundi 11 septembre. La ville de 100 000 habitants a vu des zones habitées emportées par l’eau. Des ministres du gouvernement de l’Est libyen avancent des bilans différents, mais dépassant 2 600 morts, et les autorités craignent que ce chiffre n’augmente au vu du nombre de disparus », rapporte Le Monde.
Des milliers de personnes sont mortes sans que l’on puisse décompter encore précisément le chiffre exact. Mais la Croix Rouge explique avoir fourni six milles sacs mortuaires. « L’accès à la zone sinistrée reste très difficile après la destruction de routes et de ponts, ainsi que les dommages causés aux lignes électriques et téléphoniques coupées dans de vastes zones, où au moins 30 000 personnes se sont retrouvées sans abri. Outre l’ONU, les Etats-Unis, l’Union européenne et de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont promis d’envoyer de l’aide. Des équipes de secours étrangères sont déjà à l’œuvre à la recherche d’éventuels survivants ou de victimes. Selon un photographe de l’Agence France-Presse sur place, le centre-ville de Derna ressemble désormais à un terrain aplati par un rouleau compresseur. Les arbres ont été déracinés, les immeubles et les ponts détruits », lit-on plus loin.