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Vaccin contre Lyme : un laboratoire français vise une commercialisation pour 2025

03/08/2020



Le laboratoire Valneva annonce qu’il vise 2025 pour proposer un vaccin grand public contre la maladie de Lyme. Une bonne nouvelle alors que jusqu’ici les traitements préventifs aux antibiotiques sont souvent prescrits après une piqure.



Creative Commons - Pixabay
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Avec un vaccin, les casses têtes liés à la maladie de Lyme pourraient enfin disparaitre. Car avec cette maladie, le plus embêtant est l’incertitude. Avec des symptômes de taches migrantes assez difficiles à identifier et de longs délais avant l’apparition de maux graves, après des années d’indifférence, la tendance est au traitement antibiotique fort par prévention. Un excès que l’on peut comprendre, car pour les médecins qui reçoivent des patients sans signes visibles de maladie, le diagnostic est ardu. 
 
L’annonce du laboratoire nantais Valneva est donc encourageante. Le directeur de l’établissement, Franck Grimaud, a déclaré qu’un vaccin pourrait être disponible pour le grand public d’ici 2025. « Cette infection bactérienne est transmise par les tiques, en particulier en campagne et dans les zones boisées, et s'est considérablement développée ces 20 dernières années. La maladie de Lyme, souvent asymptomatique, peut néanmoins entraîner des troubles cardiaques et neurologiques si elle n'est pas traitée. Entre 2017 et 2018, son taux d'incidence était de 104 cas pour 100 000 habitants, selon le ministère de la Santé. En 2018, 67 000 nouveaux cas ont été recensés en France » rapporte La Dépêche. Alors que le directeur du laboratoire a fait cette annonce à FranceInfo.

« On a commencé des recherches il y a une dizaine d'années pour le développement d'un vaccin qui soit adapté aux souches européennes comme américaine, explique le PDG du laboratoire à nos confrères. Les premiers tests qui visent à tester l'innocuité du vaccin sur les Hommes sont déjà passés. On est en train de franchir une deuxième étape qui est de tester le meilleur rapport volume/efficacité » explique Franck Grimaud.

A partir de 2022, le vaccin va être testé sur plus de quinze mille personnes dont un gros groupe sous placebo. En partenariat avec le laboratoire américain Pfizer, cette dernière phase pourrait être la dernière avant la commercialisation d’un vaccin.






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