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Royal veut « remettre à plat les choses » sur l’écotaxe

07/04/2014



Les déclarations de Ségolène Royal sur l’écotaxe et une vision de l’écologie qui ne soit pas que punitive ferme la page de l’enthousiasme qui a suivi sa nomination. Elle s’est attaquée au sujet qui fâche de l’écotaxe en laissant entendre qu’elle n’était pas favorable à cet impôt.



Royal veut « remettre à plat les choses » sur l’écotaxe
« Je ne suis pas seule à décider, mais je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour, en effet, faire les travaux ferroviaires et routiers » a déclaré la nouvelle ministre de l’Ecologie et de l’énergie au lendemain de sa nomination. Celle qui était crédité de 57% d’opinions favorables à son nouveau poste, a mis les deux pieds dans le plat de l’écotaxe, sujet qui fâche.

Ségolène Royal a remis en question l’écotaxe en considérant qu’il fallait penser l’écologie de manière positive et non uniquement par un aspect punitif. « Les Français ont déjà payé beaucoup d'impôts supplémentaires, l'écotaxe est un impôt. J'en comprends bien le sens : il s'agit de taxer ceux qui polluent, mais j'ai toujours dit que pour respecter la citoyenneté, l'écologie ne doit pas être punitive et on ne doit pas taxer des gens s'ils n'ont pas le choix de prendre le transport propre » a-t-elle ajouté.

Premières critiques de la ministre

Ces déclarations ont fait bondir les associations mais aussi l’ancien ministre du Transport, Frédéric Cuvillier. Piqué au vif, cet ardent défenseur de l’écotaxe s’est interrogé sur son compte Twitter « la remise à plat ? Ça veut dire quoi ? A la veille du rapport que la mission parlementaire doit rendre … »

Madame Royal a eu beau tenter de nuancer ses propos en affirmant qu’il s’agissait d’une « méthode de respect et du temps donné à l’écoute », les associations ont critiqué une « bien mauvaise entrée en matière ».

Après un premier report, l’écotaxe poids lourds devait être appliquée dès le 1er janvier 2014. La grogne des bonnets rouges bretons et du secteur en octobre 2013 avait poussé le gouvernement à reporter à nouveau sa mise en place pour un manque à gagner estimé à 700 millions d’euros pour l’Etat.






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