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La pollution des faux immeubles pour les aérations de métro à Paris en question

20/07/2021



A Paris, des faux immeubles cachent des bouches d’aérations géantes de la RATP. L’association Respire dénonce la pollution causée par ces installations et assure que des taux de particules fines dépassent le seuil réglementaire.



Creative Commons - Pixabay
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Si vous habitez ou même si vous venez régulièrement à Paris vous êtes certainement passé devant ces faux immeubles. Des façades tout à fait semblables aux autres qui sont en fait comme des décors géants. Leur but ? Dissimuler des bouches géantes d’aération installées par la RATP. Pour expliquer ces drôles d’installations, la compagnie publique de gestion des transports en communs explique qu’il s’agit tout simplement d’installations esthétiques pour ne pas laisser visibles des grosses bouches d’aérations nécessaires pour les métros aux quatre coins de Paris.

« L’association « Respire » dénonce des taux de pollution trop élevés à cause de ces aérations. Alors que le seuil réglementaire des pics de pollution se situe à 50 microgrammes de particules fines par mètre cube, le taux monte à 70 juste au-dessus de la bouche d’aération. Ces chiffres inquiètent les riverains, souvent peu informés sur ces dangers voisins. Suivez le vlogger de l’extrême Vintage Tran, qui a fait de l’exploration des immeubles factices sa spécialité, dans la vidéo de notre partenaire Brut  » raconte 20 Minutes

Ce n’est pas le seul front ouvert par l’association visant le groupe de transportEn mars dernier Respire avait annoncé sur son site internet porter plainte contre la RATP pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires » : « tous les usagers des transports en commun parisiens sont liés à la RATP par un contrat de prestation de service de transport. A ce titre, cette dernière est tenue à leur égard d’une obligation générale d’information, et d’une obligation de sécurité de résultat, laquelle incombe à tout transporteur de voyageurs. Or, la RATP se veut extrêmement rassurante à l’égard de ses usagers ; elle donne ainsi à ses usagers une présentation erronée du service qu’elle leur fournit ». A l’époque déjà l’association assurait avoir mesuré à certains endroits des taux de particules fines supérieurs à des pics de pollution.







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