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Ecologie, pour les Verts l’année 2015 « commence mal »

28/01/2015



Par communiqué les porte-paroles d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) se sont attaqués à la décision du gouvernement de revenir sur la suppression des crédits exports aux pays consommateurs de charbon. Pour les représentants du parti « le tournant écologique que devait prendre 2015 commence mal ».



Par communiqué Europe Ecologie Les Verts (EELV) s’attaque à la politique de l’Etat français en matière d’énergie. Les anciens alliés du gouvernement ne prennent plus de gant pour critiquer les décisions qu’ils jugent mauvaises. Dans ce texte, au titre évocateur « Engagements de François Hollande / le tournant écologique que devait prendre 2015 commence mal », ce sont les revirements sur les crédits exports qui sont critiqués.
 
Plus précisément, il s’agit de l’engagement de François Hollande. Le président s’était en effet engagé lors de la conférence environnementale à limiter l’usage du charbon en supprimant les crédits exports vers des pays en développement qui consomment cette énergie très polluante. « Cette annonce était un annonce importante. Elle complétait celle de la participation de la France au fonds vert pour le climat à hauteur de 1 milliards d'euros. Les deux combinés, permettaient d'encourager une véritable politique de transition énergétique dans les pays en voie de développement en leur donnant les moyens d'investir dans des énergies propres » commente le communiqué.
 
 

Revirement présidentiel

D’après les Verts, on ne saurait aller vers un début de transition écologique sans volonté politique. « Cette transition ne peut cependant se mettre véritablement en place qu'à la condition qu'il y ait les deux aspects : suppression des crédits et soutien financier » lit-on dans le texte.
 
Ainsi, l’annonce de l’annulation de la suppression des crédits est  très mal perçue par le parti écologiste. Rappelant que la conférence de Paris est un événement clé pour la France et la lutte mondiale pour le climat, le porte-parole Julien Bayou enfonce le clou : « Le manque de courage politique français peut provoquer un effet papillon, un effet en chaîne tout à fait dommageable à la limitation du dérèglement climatique. Comment convaincre les autres pays quand nous-mêmes nous ne sommes pas exemplaires ? »






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