Le secteur des arbres morts – comme les appelle le maire de Bordeaux – est de plus en plus vertueux. Une tendance positive dans la mesure où le secteur porte des fruits économiques importants et s’appuie sur une filière française en bonne position. D’après une étude du cabinet Kantar, 6,9 millions de sapins de Noel ont été vendus en 2019, dont 5,8 millions de naturels. « Chaque année, le coût du sapin de Noël naturel augmente : il a atteint en moyenne près de 27,2 euros contre 23,2 euros en 2010 pour un marché qui a enregistré, en 2019, un chiffre d’affaires de 158,9 millions d’euros. 84 % des sapins étaient naturels contre 16 % artificiels, est-ce vraiment préjudiciable pour l’environnement ? Alors que le marché du sapin naturel ne cesse de progresser ? » interroge Notre Planète .
L’article du site spécialisé donne un bon aperçu du secteur. Et l’on retient principalement que de nets progrès ont été effectués ces dernières années : « L’Association Française du Sapin de Noël Naturel (AFSNN) promeut l’achat de sapins naturels français, issus d’une production agricole « raisonnée et contrôlée ». En effet, contrairement aux idées reçues, le sapin de Noël naturel n’est plus arraché sauvagement dans la nature. La grande majorité des sapins est cultivée sur une vaste superficie (environ 5 000 ha en France sur 52 départements) qui s’étend essentiellement dans le Morvan (Bourgogne) et en Franche-Comté. »
Environ 8 sapins sur dix vendus en France ont été cultivés dans notre pays. Mais les acteurs tricolores doivent s’adapter aux tendances des consommateurs qui se tournent de plsu en plus vers les Nordmann (78,3% des sapins). « Les épicéas sont généralement plantés sur des sols inadéquats pour l’agriculture, car acides. La plantation de sapins permet donc de revaloriser certains sites délaissés, des friches non exploitables. Ainsi, ce sapin de Noël n’entraîne pas de déforestation, puisqu’il est cultivé spécialement pour l’occasion. Malgré son odeur irremplaçable qui rappelle les fêtes de Noël, l’épicéa perd une grande partie de ses aiguilles au bout de deux semaines (d’autant plus si la température de la pièce est élevée), c’est pourquoi cette espèce a perdu beaucoup de terrain face au sapin de Nordmann, « l’espèce la plus achetée par les Français en raison de son beau vert luisant, de ses aiguilles souples qui ne piquent pas et surtout qui restent longtemps sur l’arbre » (AFSNN). Malheureusement, le sapin de Nordmann n’est pas toujours cultivé en France et provient des pays de l’Est et du Danemark : la vigilance s’impose pour privilégier un achat local et probablement plus respectueux pour l’environnement » nous apprend Notre Planète.
Et de préciser que comme tous les secteurs agricoles, ce sont les méthodes de cultivation qui sont le levier principal de durabilité. Ces dix dernières années l’utilisation de pesticides a été divisé par cinq. Un effort encourageant mais pas suffisant avec l’utilisation toujours en vogue du diazinon, pesticides aux effets délétères.
Bonjour,
Merci de corriger votre article à savoir la phrase « Un effort encourageant mais pas suffisant avec l’utilisation toujours en vogue du diazinon, pesticides aux effets délétères ». Cette substance active n’est pas utilisée par les producteurs de sapins de Noël en France, elle n’est même pas approuvée (https://ephy.anses.fr/substance/diazinon). Vous confondez certainement avec la production de sapins de Noël au Canada.
Cordialement