RSE : le Crédit Agricole révèle les attentes dans son baromètre !

Le Crédit Agricole Centre France dévoile sa deuxième édition du baromètre RSE, initiée en 2023 et menée par l’institut Odoxa. Une étude qui révèle les attentes des habitants d’Auvergne et du Limousin en matière de responsabilité sociétale et de transition énergétique. Frédéric Baraut, directeur général du Crédit Agricole Centre France, partage les enseignements clés et les actions concrètes menées par la banque pour accompagner la transformation du territoire dans un entretien accordé au journal La Montagne. 

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La RSE, une priorité pour le Crédit Agricole

Le Crédit Agricole Centre France, première banque du territoire avec 45 % de parts de marché, a initié ce baromètre de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises),  mené par l’institut Odoxa, pour mieux comprendre les besoins et aspirations des habitants de sa région. « La RSE est essentielle pour l’avenir du territoire », affirme Frédéric Baraut dans un entretien accordé à La Montagne. Cette démarche s’inscrit dans une logique coopérative : il s’agit de parler de RSE et de transitions pour avancer ensemble. Le baromètre, rendu public, se veut un outil pérenne pour suivre les évolutions des comportements sur le long terme.

L’édition 2024 du baromètre RSE montre trois constats majeurs. D’abord, la priorité numéro un pour les ménages reste le logement et l’énergie, un enjeu d’autant plus pressant dans le contexte actuel de crise du logement. « Les enquêtes montrent que nous avons plus de passoires thermiques chez nous qu’ailleurs », explique Frédéric Baraut. Le Crédit Agricole accompagne ainsi les travaux de rénovation énergétique en proposant des solutions concrètes, comme son site « J’écorénove mon logement » et l’initiative « J’invite un énergéticien », organisée en partenariat avec les communes.

Ensuite, le baromètre révèle que les jeunes sont particulièrement sensibles aux enjeux de la RSE, un sujet qui s’ancre de plus en plus dans les consciences. Enfin, l’étude souligne que la transition est bel et bien en marche sur le territoire, une dynamique collective qui touche tous les secteurs. « Tout le monde s’y est mis, ce n’est pas un sujet sectorisé », précise Frédéric Baraut.

Le rôle déterminant des banques dans la transition

Le baromètre révèle que 72 % des Auvergnats et Limousins estiment que les banques ont un rôle important en matière de RSE. Une prise de conscience à laquelle le Crédit Agricole répond en s’engageant dans la production d’énergie verte. L’investissement de 250 millions d’euros dans le secteur de l’énergie témoigne de cet engagement. « On installe par exemple une centrale solaire à Saint-Laure, dans le Puy-de-Dôme, sur 4,5 hectares dans une carrière désaffectée. », illustre Frédéric Baraut.

La banque va encore plus loin en produisant de l’énergie dans ses propres agences, comme à Saint-Georges-de-Mons. Au total, 30 à 35 agences suivront, réduisant leur empreinte carbone et montrant l’exemple en matière d’autosuffisance énergétique. Le Crédit Agricole agit également dans le secteur agricole avec la plateforme Carbioz, un système d’échange de crédits carbone entre agriculteurs et entreprises, dont la caisse régionale a été pilote.

La diversité des actions RSE menées par le Crédit Agricole s’intègre dans une stratégie globale alliant business et engagement pour le territoire. Outre les initiatives dans le domaine de l’énergie, la banque a mis en place des mesures pour ses salariés, comme la remise de 600 vélos à assistance électrique. Pour Frédéric Baraut, cet ensemble de mesures s’inscrit dans un « mélange de stratégie business, message positif porté pour et par les collaborateurs, et développement RSE sur le territoire ». 

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