Relance économique, les régions se sentent oubliées

Le Comité européen des régions publie les résultats de sa consultation sur leur inclusion dans les plans de relance post covid-19. Il apparait qu’une minorité d’Etats européens misent sur cet échelon local dans leur plan de relance.

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Maillon essentiel mais oublié, les régions souffrent de trop de centralisation. Une réalité qui se vérifie par l’organisation des plans de relances. Le Comité européen des régions (CER) en atteste par les résultats de la consultation des régions sur ce sujet.  « Le CdR et la commission ECON se félicitent de cette étude factuelle, mais les résultats montrent malheureusement que « seule une minorité d’États membres consultent leurs collectivités locales et régionales dans le cadre de l’élaboration du plan national pour la reprise et la résilience et qu’un nombre encore plus restreint d’États membres prend réellement leur contribution en compte ». Le principal obstacle recensé par les répondants est « simplement le manque de volonté du gouvernement national, qui n’a pas cherché à associer des représentants des gouvernements infranationaux » explique le communiqué du CER.

 

« Si nous agissons rapidement, nous pouvons encore faire en sorte que les fonds destinés à la relance soient utilisés pour remettre la vie des citoyens sur la bonne voie et mettre en oeuvre la double priorité numérique et écologique au niveau local. Maintenant que les villes ont été reconnues comme des partenaires importants dans le règlement relatif au plan de relance, il importe que les pouvoirs nationaux et locaux coopèrent pour fournir des ressources urgentes aux personnes les plus durement touchées dans nos villes » a déclaré le maire de Florence et président d’Eurocité, Dario Nardella.

Tandis que la ministre des affaires européennes et fédérales de Hesse en Allemagne a abondé : « Compte tenu du montant de l’aide, la mise en oeuvre est particulièrement importante. Il convient à présent de veiller à ce que l’argent parvienne à la région et donne les impulsions nécessaires. Il s’agit d’investir dans la compétitivité, dans le pacte vert, dans le renforcement du système de santé et dans la numérisation. Ces objectifs ne peuvent être réalisés que si les régions ont leur mot à dire dans la conception et la mise en oeuvre des programmes. Le fait de pouvoir s’exprimer permet en effet de les concevoir conjointement en étant très proche des besoins sur le terrain. Tel est le principe fondamental de la subsidiarité, et nous l’encourageons ouvertement ».

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