Inquiétudes autour de violations graves des droits de l’homme au Tigré

Les Nations Unies s’alarment de signalements de violations de droits de l’homme grave dans le conflit du Tigré. Une enquête doit être diligentée, a annoncé le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme.

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Des retours très inquiétants qui nécessitent des recherches approfondies. Voilà comment les Nations Unies parlent de la question des droits de l’homme au Tigré. Des rapports ont été adressé à l’organisation internationale avec des dénonciations suffisamment graves et probantes pour que le Haut-Commissariat aux droits de l’homme décide de saisir du dossier. 

« « Ces allégations doivent faire l’objet d’une enquête rapide et approfondie par des mécanismes indépendants », a déclaré Mme Bachelet la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. Il s’agit notamment « d’enlèvements et de rapatriements forcés de réfugiés et de demandeurs d’asile érythréens et de leur emprisonnement dans des lieux inconnus » » rapporte le communiqué officiel de l’ONU.

« S’adressant au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies mercredi, la Haut-Commissaire Bachelet s’est également inquiétée de « l’absence de progrès tangibles », malgré l’espoir de réformes internes sur une amélioration de la situation des droits de l’homme en Érythrée, après l’accord de paix de 2018 avec l’Éthiopie. « J’ai cependant noté quelques développements positifs ces derniers mois », a toutefois estimé Mme Bachelet. Il s’agit notamment de la libération d’un grand groupe d’hommes musulmans en août dernier et de celle de 28 Témoins de Jéhovah le 4 décembre 2020, qui avaient chacun passé entre 5 et 26 ans en prison. Au cours des dernières semaines, 70 chrétiens évangéliques et orthodoxes ont été aussi libérés de trois prisons érythréennes. Plus largement, les autorités érythréennes n’ont pas encore assuré le plein respect des droits de l’homme, en particulier des libertés d’expression et d’opinion, d’association et de réunion pacifique, et de religion », estime l’ONU.

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