CO2 : elle émet l’équivalent de 81 Américains
Un crédit carbone, c’est une tonne de CO2 que l’on n’émet pas ou que l’on capte grâce à des projets environnementaux. Parcs éoliens, centrales solaires, reforestation... Les options sont variées. Mais lorsque Taylor Swift affirme compenser ses vols par ces crédits, la question se pose : est-ce vraiment efficace ? D’un côté, l’idée semble noble, de l’autre, le débat sur la réelle contribution de ces crédits à la lutte contre le changement climatique reste ouvert.
Avec 1 216 tonnes de CO2 émises par ses jets en un an, l’équivalent de ce que 81 Américains moyens émettraient, Taylor Swift se trouve au cœur d’une polémique environnementale. Sa réponse? L’achat du « double » des crédits nécessaires. Pourtant, sans transparence sur les crédits achetés, cette affirmation reste floue. Les experts appellent à plus de clarté : quel projet, quelle année, quelles vérifications ?
L’historique des achats de la chanteuse est difficile à remonter
Barbara Haya, de l’université de Californie à Berkeley, n’a trouvé aucune trace des achats de crédits carbone par Taylor Swift. Entre l’opacité du marché et la possibilité de s’inscrire anonymement, il est difficile de vérifier les dires de la chanteuse.
Le marché de la compensation carbone, jugé opaque et non réglementé, est au cœur du débat. Acheter des crédits carbone est-il une solution miracle ou une simple façade ? Les experts s’accordent à dire qu’une vraie différence nécessiterait une transparence totale sur les crédits achetés. Sans cela, l’impact réel de ces mesures reste en suspens.