La baleine bleue est le plus grand animal au monde. Elle peut atteindre jusqu’à 30 mètres de long et peser 170 tonnes. « La taille de son coeur serait à peu près équivalente à celle d’une voiture. Pour satisfaire ses besoins, durant l’été, pendant la principale saison d’alimentation, la baleine bleue ne consommerait pas moins de 3600 kg de krill par jour ! Mais ce glouton est aujourd’hui en danger. La population de baleines bleues en Antarctique a été considérablement réduite par la chasse commerciale qui a commencé en Géorgie du Sud (Atlantique Sud) en 1904 » rappelle le WWF. Entre 1926 et 2018, on estime que le nombre de baleines bleues est passé de 125 000 à 3 000. Classée dans la catégorie « en danger critique d’extinction » par l’UICN, sa préservation est cruciale pour la chaine alimentaire marine. Aujourd’hui trois pays autorisent toujours la chasse commerciale de l’animal : le Japon, la Norvège et l’Islande.
« Il y a quelques mois, nous nous réjouissions de la formidable rémission des baleines à bosse. Leur population, que la chasse commerciale avait décimée, semble en effet se reconstituer, peu à peu. Elle aurait même retrouvé 93% de ses effectifs. Après ce rétablissement plus que prometteur, c’est au tour d’un autre cétacé de faire son grand retour : la baleine bleue. Une récente étude publiée dans la revue Endangered Species Research mentionne ainsi des effectifs inattendus de l’espèce au sud de l’océan Atlantique dans les eaux entourant la Géorgie du Sud. En quelques jours, une équipe de biologistes a ainsi identifié pas moins de 55 baleines bleues dans la zone. Du jamais vu depuis la fin de la chasse commerciale ! » continue le communiqué de l’ONG. Des observations inhabituelles dans ces zones et donc « de bonne augure » pour le grand retour de la baleine bleue.