En effet, l’article précise que « des taux anormaux de métaux – arsenic, plomb et cadmium – ont été décelés sur 46 personnes, dont des enfants, vivant à proximité des anciennes mines situées à moins de 10 kilomètres d’Anduze », d’après les informations qu’a annoncé en février dernier l’Agence régionale de santé (ARS).
A la fin de l’année dernière, « une première campagne de tests avait été menée auprès de 675 volontaires des communes de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille, Générargues, Saint-Félix-de-Pallières, Thoiras et Tornac. »
Les mines concernées sont « celle de Joseph, abandonnée en 1955 et celle de la Croix-de-Pallières, qui n’est plus exploitée depuis 1971. Toutes les deux étaient gérées par l’entreprise belge Union minière, devenue Umicore. Les plaignants estiment que les populations locales comme les touristes ont été laissés dans l’ignorance des dangers encourus par les résidus et déchets de ces mines. »
« Un danger pour la santé de l’homme et l’animal »
L’article du Parisien ajoute que « ces plaintes visent également des faits d’’atteinte involontaire à l’intégrité physique’, ‘pollution des eaux’, ‘tromperie sur la marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme et l’animal’. »
Il souligne aussi que « deux associations figurent parmi les plaignants au pénal, l’association pour la dépollution des anciennes mines de la vieille montagne (ADAMVM) qui dénonce localement une ‘omerta’, selon François. Simon, un ex-médecin et un de ses dirigeants, et Générations futures, au plan national. »