La ministre l’assure, la promesse sera tenue. Interviewée par RMC lundi 13 mars, Agnès Panier Runacher a été catégorique : « Le chèque énergie sera versé à partir du 21 avril ».
« Ce chèque qui « porte sur un montant allant de 48 à 200 euros suivant votre niveau de revenu » « bénéficie à 5,8 millions de ménages », précise-t-elle. Distribuée par le gouvernement, cette aide destinée aux ménages les plus modestes à faire face à la hausse des prix du gaz et de l’électricité, permet de payer directement une partie de ses factures », précise L’Indépendant. Précisant que la moyenne de ces chèques est annoncée à 150 euros.
« D’autres avantages sont également offerts par le chèque énergie comme la dispense des frais de mise en service du nouveau contrat d’énergie en cas de déménagement, l’absence de frais en cas de rejet de paiement ou encore un abattement de 80 % sur la facturation d’un déplacement d’un technicien pour une interruption de fourniture. Enfin, à compter du 1er avril 2023, les bénéficiaires du chèque énergie seront aussi mieux protégés contre les coupures de courant pour cause d’impayé » continue le site d’informations.
Cette mesure s’inscrit dans la stratégie de redéploiement des aides publiques annoncée par le gouvernement, et dont le principe a été appuyé par la Cour des Comptes. Alors que les dépenses publiques ont explosé avec différentes stratégies de bouclier tarifaire ou de gel des prix, désormais ce sont des dispositifs plus délimités qui sont privilégiés afin de limiter l’effort public et de continuer à protéger les plus fragiles. Une approche délicate puisque les classes moyennes juste au-dessus des seuils retenus risquent de prendre de plein fouet l’inflation. Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a été Interrogé par France Inter le même jour que Agnès Panier Runacher. Il a de son côté assuré qu’il n’y avait pas de plan d’austérité en vue.