Il faut une stratégie urbaniste dédiée pour planter 82 000 arbres ou arbustes dans une agglomération de taille moyenne. Dijon s’en est fait une spécialité. « L’hiver dernier, la ville plantait une mini-forêt de 4 000 m2 aux abords du stade d’Épirey. Après des premiers constats très satisfaisants au regard des pousses pleines de vitalité qui y grandissent, Dijon poursuit cette initiative dans une autre zone urbaine : sur le terrain des Verriers, dans le sud-est de Dijon, où 27 000 arbres et arbustes sont plantés » s’enorgueillit la ville par communiqué.
Rien n’est laissé au hasard. Car pour planter toujours plus, il faut s’assurer de dégager des espaces compatibles pour verdir la ville sans la rendre difficile d’accès. « En 2020, le magazine Forbes France sacrait Dijon « ville la plus verte de France ». La cité comptait alors 46 300 arbres et 125 parcs, squares et jardins. Deux ans plus tard, le compteur a explosé : environ 82 000 arbres ou arbustes ont été plantés dans la cité des Ducs. Ce sont 27 000 arbres qui poussent désormais sur le terrain des Verriers, en friche jusqu’à maintenant. Cette forêt urbaine s’inspire du modèle Miyawaki. À l’instar des arbres matures habituellement plantés, il s’agit ici d’introduire de jeunes pousses d’arbres et d’arbustes diversifiées d’environ 60 centimètres de hauteur. La densité recherchée avec les micro-forêts favorise un écosystème stable et résistant, et une croissance accrue des spécimens », poursuit le communiqué de la ville.
Et pour créer un fonctionnement durable de ces espaces verts, la ville utilise les herbes de tonte et déchets végétaux pour préparer les sols avant la plantation. « Autre coup de pouce pour mieux résister aux épisodes climatiques extrêmes : du bois fragmenté est ajouté. Une fois plantés, les arbres sont laissés en totale autonomie, mise à part une intervention de désherbage dans l’année. À terme, un chemin piéton pour traverser le site est envisagé », conclue Dijon.