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Nucléaire : l’Andra veut augmenter les capacités de stockages du Cires

22/10/2020



L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) travaille sur un projet qui vise à augmenter les capacités de stockage de déchets radioactifs du Cires. Par une innovation technologique permettant de mettre plus dans le même espace.



Creative Commons - Pixabay
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Le Centre industrielle de regroupement, d’entreposage et de stockage (Cires) a dépassé la moitié du seuil de stockage maximum. Mais l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) compte bien faire évoluer le fonctionnement actuel pour repousser les limites du projet. « A la fin 2019, le Cires a atteint environ 61 % des 650 000 m3 de sa capacité totale de stockage autorisée. Au regard des prévisions de livraisons de déchets TFA annoncées par les producteurs pour les années à venir, le centre devrait atteindre cette capacité totale de stockage autour de 2028/2029. Dans le même temps, "selon l'Inventaire national des matières et déchets radioactifs publié par l'Andra, nous savons qu'entre 2 100 000 m3 et 2 300 000 m3 de déchets TFA vont être produits d'ici 2050-2060, rappelle Patrice Torres, le directeur des opérations industrielles de l'Andra. Le Cires, qui accueille ces déchets depuis 2003, ne suffira donc pas à stocker ces volumes à venir dans sa configuration actuelle, même si des solutions de gestion alternatives, à l'étude actuellement, voyaient le jour." » explique le communiqué de l’ANDRA.

 

Le projet Acaci (Augmentation de la capacité du Cires) lancé en 2028 est donc en cours de peaufinage avec pour objectif d’augmenter de 50% les capacités de stockage du lieu. « Ce projet envisageable grâce à l'optimisation du stockage au Cires depuis déjà plusieurs années. "Au fur et à mesure de l'exploitation du centre, nous avons cherché à anticiper l'augmentation des volumes de déchets TFA à venir, en optimisant le stockage", explique Patrice Torres. Les révisions de la conception des alvéoles et des dispositions de stockage (schéma ci-dessous) ont en effet permis un gain de stockage de 56 % par rapport au concept initial. "Ce concept prévoyait de stocker les 650 000 m3 de déchets autorisés sur trois zones. Grâce à ces optimisations, nous n'utiliserons que deux zones. La troisième sera donc libre et nous permettrait, si nous en avons l'autorisation, de prendre en charge 250 000 m3 à 280 000 m3 de déchets supplémentaires, soit au total plus de 900 000 m3 à superficie égale." »







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