RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

Alimentation, lever le voile sur l’opacité du terme « bio »

19/02/2018



Le Bio est partout sans que l’on sache vraiment ce que le terme implique. Le livre « Le Bio, au risque de se perdre » de Frédéric Denhez met les choses au clair avec un panorama complet des questions qui accompagnent cette mode.



ILD
ILD

Manger bio s’impose comme une tendance stable et non une simple mode. Les magasins bios se multiplient et l’industrie alimentaire a rapidement surfé sur la vague pour ne pas être dépassée. Comme une réaction aux dangers de la malbouffe, le secteur représente aujourd’hui 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 3,5% du marché alimentaire.

Mais de quoi parle-t-on quand on croit « manger bio » ? Quelles sont les exigences cachées derrière les différents labels qui fleurissent ici et là ? On se perd facilement entre sincérité des producteurs et la puissance marketing. C’est ici que le livre de Frédéric Denhez intervient providentiellement. « Le Bio, au risque de se perdre » (Buchet-Chastel) arrive à point nommé pour que l’on y voit un peu plus clair sur ce qui se cache derrière les étiquettes. «  Fréderic Denhez, rappelle qu'il n'existe pas de produits " bio " en soi mais que les aliments ainsi estampillés doivent s'inscrire dans un écosystème général, qu'il nomme " la bio ". Par exemple, la mention " AB " ne garantit pas au consommateur que le produit n'a pas voyagé ou qu'il a été cultivé avec des pratiques peu agressives pour le sol. Il explique que des labels moins " verts ", comme le " label rouge " pour la viande de bœuf française, doivent satisfaire à une réglementation plus stricte que la certification AB » résume Science et Avenir qui a interviewé l’auteur.

« Le bio devrait intégrer dans son cahier des charges les fondements de sa philosophie qui sont de trois ordres : la préservation des sols  (taux de matière organique, hygrométrie, présence de lombrics…), la polyculture-élevage (les engrais doivent venir de l'élevage), la rotation des cultures (avec des légumineuses pour éviter de mettre les sols à nu). Je tiens à ajouter à ces trois critères techniques une donnée économique fondamentale : le prix de vente d'un produit doit être fixé par le paysan » confie Frédéric Denhez au site spécialisé.







Nouveau commentaire :
Facebook Twitter