​Fin des véhicules neufs thermiques : les députés européens et les États membres se sont mis d’accord

Jeudi 27 octobre, un consensus a été trouvé entre les députés européens et les Etats membres concernant l’interdiction de vendre des véhicules thermiques neufs. En 2035 ce sera totalement terminé, avec des restrictions successives en 2025 puis 2030.

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​Fin des véhicules neufs thermiques : les députés européens et les États membres se sont mis d’accord
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Ça reste un horizon, mais le message est clair pour les consommateurs. Alors que l’on peine à voir se réaliser la révolution électrique, l’Union européenne frappe un grand coup en annonçant la fin programmée des véhicules thermiques. La nouvelle réglementation est annoncée depuis un moment, mais on attendait les arbitrages des parties prenantes pour en savoir plus sur le calendrier. C’est désormais chose faite.
 
« Eurodéputés et Etats membres ont trouvé un accord ce jeudi sur la fin de la vente de véhicules neufs thermiques dès 2035 avec des étapes intermédiaires en 2025 et 2030.
Les eurodéputés et les Etats membres de l’UE ont trouvé un accord ce jeudi soir sur une législation européenne qui prévoit la fin de la vente de véhicules neufs à moteur thermique à l’horizon 2035, ont annoncé les négociateurs. « Nous venons de finir les négociations sur les standards CO2 des voitures. Décision historique de l’UE pour le climat qui confirme définitivement l’objectif de 100% véhicules zéro émissions en 2035 avec des étapes intermédiaires en 2025 et 2030 », a tweeté l’eurodéputé français Pascal Canfin, président de la commission Environnement du Parlement européen. « Nous avons un accord », a également tweeté un porte-parole de la présidence tchèque du Conseil de l’UE » relève BFMTV Et d’ajouter « Cette proposition, annoncée par l’exécutif européen en juillet 2021, signifiera l’arrêt de facto des ventes de véhicules essence et diesel dans l’UE à partir de 2035. La mesure doit contribuer à atteindre les objectifs climatiques du continent, en particulier la neutralité carbone à l’horizon 2050 ».
 
Depuis l’annonce de cette mesure en été 2021, la transition électrique a pris une certaine réalité sans que l’on voit encore des effets concrets, notamment en termes d’infrastructures. Car si l’électrique doit devenir dans un peu plus de 12 ans la norme, pour l’heure nous vivons au rythme des prix du baril et des carburants à la pompe.

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