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Les villes à géométries variables concernant l’augmentation de la taxe foncière

Sébastien Arnaud
20/05/2022



Une étude du cabinet FSL relayée par « Le Figaro » fait le point sur les augmentations de taxe foncière des grandes villes. Avec une augmentation de 1,9% en moyenne, les différences sont très importantes entre municipalités.



Creative Commons - Pixabay
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La moyenne ne nous dit pas grand-chose de ce qui nous attend. « Certains propriétaires risquent de voir rouge lorsqu’ils recevront leur avis d’imposition de taxe foncière à l’automne prochain. Marseille, Tours, Strasbourg… Douze des 42 plus grandes villes et leurs intercommunalités ont décidé d’augmenter les taux de taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties cette année, selon l’étude sur l’imposition des grandes collectivités locales du cabinet FSL, spécialiste de l’information financière territoriale, publiée jeudi. Après ces dernières années relativement calmes sur ce terrain très sensible, force est de constater que les élus s’emparent à nouveau de la fiscalité pour renflouer les caisses » explique Le Figaro.
 
Ce que l’étude montre c’est que la tendance est à l’augmentation parce que les villes cherchent à engranger des fonds. « C’est en particulier sur le foncier bâti que les contribuables vont avoir de mauvaises surprises avec une hausse du taux provoquée soit par la ville, soit par l’intercommunalité. Cette année, la ville de Marseille arrive ainsi en tête de liste avec une progression de pas moins de 14 % de la taxe foncière, ramenée in fine à 13,1 % pour les propriétaires en raison de l’absence de hausse au niveau de l’agglomération Aix-Marseille-Provence. Quant à Nantes, les habitants devraient observer une progression de 7,8 % du taux du foncier bâti à cause de la ville qui a voté une hausse de 9 % alors que la métropole n’a rien touché » détaille le quotidien. 
 
Deux ans après les municipales, les équipes dirigeantes pensent à leur programme d’investissements et cherchent des fonds avec ce levier qui est le plus facile à mettre en action. Mais en creux on observe toujours le même phénomène de compensation de la suppression de la taxe d’habitation qui concerne déjà 80% de la population. Pour les villes les plus concernées par les hausses, le fait qu’elles se concrétisent en forte période d’inflation a de grande chance de susciter un mécontentement certain.






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