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​Prêts immobiliers : un léger assouplissement des critères envisagé

13/06/2023



L’administration chargée d’encadrer les conditions d’obtention des prêts immobiliers est en passe de légèrement assouplir les critères. Une décision qui s’impose alors que ces derniers ont chuté de 45,9% en un an en mai.



Creative Commons - Pixabay
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Les effets sur le marché immobilier et sur l’économie commencent à se faire sentir. A telle enseigne que le Haut Conseil à la stabilité financière est en passe de mettre un peu d’eau dans son vin concernant les critères d’obtention de prêts. « Cela faisait depuis 2017 que la production de crédits immobiliers n'avait pas été aussi faible. Selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France pour le mois de mai 2023, elle est en chute de 45,9 % sur un an (14,5 milliards d'euros contre 26,8 milliards d’euros en mai 2022), mais est aussi en baisse par rapport au mois précédent (15 milliards d'euros en avril 2023). Une situation qui invite les pouvoirs publics à s'interroger sur les leviers possibles pour relancer la production de crédit », explique Boursorama,s’appuyant sur les informations de BFM Immo  .

Précédemment c’était la hausse du taux d’usure par la Banque de France qui avait été décidé pour essayer d’endiguer la chute. Mais face aux faibles effets d’autres décisions sont attendues. « Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) pourrait ainsi annoncer un assouplissement de ses recommandations. « Celui-ci devrait porter sur la marge de flexibilité dont dispose les banques » , a expliqué à nos confrères Julie Bachet, en évoquant notamment une évolution des conditions selon lesquelles une banque peut ne pas respecter les critères d'endettement et la durée maximum de crédit. Toutefois, pour la directrice générale de Vousfinancer, « il n’y aura pas de miracles » , puisque les banques n'utilisent déjà pas intégralement leur marge de flexibilité actuelle. Selon elle, des taux à plus de 4 % pourraient par contre relancer l'attractivité de l'activité de crédit pour les banques », continue Boursorama. Les banques verront donc une différence, mais pas encore les ménages qui ont de plus en plus de mal à remplir les critères nécessaires pour acheter un bien.






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