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Pollution aux hydrocarbures en Corse : l’étendue des dégâts toujours inconnue

14/06/2021



Les interventions en urgence de navires spécialisés aidés par la Marine ont permis de pomper plusieurs tonnes d’hydrocarbures. Mais le morcellement de la pollution qui s’approche des côtes Corse rend l’analyse des dégâts complexe.



Creative Commons - Pixabay
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Beaucoup d’énergie et de logistique ont été déployée depuis deux jours aux abords de la Corse. Depuis l’annonce d’une pollution d’hydrocarbures, les autorités font régulièrement le point sur les interventions et la progression des polluants avec le risque que la côte de l’île soit touchée. « A Solenzara (Corse-du-Sud), des investigations sont en cours sur des « éléments suspects » échoués sur la plage pour déterminer s’il s’agit de boulettes d’hydrocarbures, a fait savoir à l’AFP la préfecture de Corse. S’il s’agissait d’hydrocarbures, le ramassage commencerait lundi matin. Toute la journée dimanche, des navires, notamment de la Marine nationale, ont continué le repêchage des hydrocarbures en mer. Entre trois et quatre tonnes ont été récupérées samedi. Des hélicoptères et des avions ont également été dépêchés pour suivre l’évolution de la situation, repérer et localiser les nappes et réadapter le dispositif » explique l’Agence France presse, s’appuyant sur les informations de la capitaine du bateau dépêché par la préfecture.

Depuis samedi 12 juin, la préfecture a lancé un dispositif de protection du littoral qui est toujours en activité lundi 14 juin. « Repérée vendredi lors d’un exercice militaire aérien au large de Solenzara, dans l’est de la Corse, cette pollution aux hydrocarbures, vraisemblablement due au dégazage illégal d’un navire, était arrivée très rapidement samedi jusqu’à 800 mètres des côtes avant de s’éloigner. Une enquête a été ouverte par le parquet de Marseille, compétent pour les affaires de pollution maritime sur le littoral méditerranéen français. Elle a été confiée à la gendarmerie maritime, qui devra notamment tenter de retrouver le bateau à l’origine du dégazage sauvage. A ce stade, trois navires présents dans une zone élargie autour de la pollution feront l’objet de vérifications, a assuré le colonel Jean-Guillaume Remy, commandant du groupement Méditerranée » conclue l’agence de presse. Tandis que la situation n’était pas encore terminée.






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