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Climat : énième appel de l’ONU aux Etats pour des actions concrètes

Sébastien Arnaud
13/05/2019



Les Nations Unies ont lancé un nouvel appel à la mobilisation des Etats en faveur du climat. Ils demandent des actions concrètes pour limiter à 1,5°C le réchauffement de la planète. Un nouvel appel dont on ne peut s’empêcher de noter qu’il s’ajoute à une longue liste de déclarations de ce type.



Creative Commons - Pixabay
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Plus qu’un marronnier, un écho médiatique. L’appel de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour des actions concrètes en faveur de l’environnement ressemble étrangement aux dizaines du même type de ces dernières années. « Les chefs des différentes organisations formant le système des Nations Unies ont appelé jeudi les Etats membres à prendre des mesures concrètes en faveur du climat en vue du sommet que le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, organisera en septembre à New York. « Comme indiqué dans le rapport spécial du GIEC (Groupe international d'experts sur l'évolution du climat), il est nécessaire de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C pour éviter des changements irréversibles », ont rappelé dans un communiqué les chefs des différentes entités onusiennes réunis à Genève » rapporte un texte de l’ONU.
 
Si le fond de ce texte reste intéressant, par principe, les appels de ce genre perdent de leur solennité en étant répété plusieurs fois par an. Evidemment, puisqu’il s’agit de la préparation d’un sommet mondial du climat, la démarche est justifiée voire même nécessaire. Pour autant, les espoirs de réussites sont gâchés par les espoirs déçus de ces dernières années.  
 
Dans ce dernier appel en date, les responsables des Nations Unies mettent cependant l’accent sur la nécessité de préparer le rendez-vous de septembre par des mesures concrètes. « Nous exhortons les États membres à identifier et à mettre en place des capacités et des solutions d'adaptation au sein des communautés et des écosystèmes vulnérables, et à consacrer le maximum de ressources disponibles et d'appui à la réalisation progressive des droits économiques, sociaux et culturels de toutes les personnes, afin que personne ne soit laissé pour compte », lancent-ils. A ce titre, le sommet devra continuer à avancer dans la voie de la financiarisation du financement de la transition.






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