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Vélib ‘ : La Mairie de Paris répare les dégâts de la société Smovengo

Sébastien Arnaud
02/03/2018



La Mairie de Paris vient d’annoncer qu’elle voulait s’impliquer pour corriger le fiasco du lancement des nouveaux Velib’ à Paris. La société Smovengo qui a gagné le contrat brille par son incapacité et multiplie les impairs.



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La société a-t-elle eu les yeux plus gros que le ventre ? Ce qui est certain c’est que depuis le lancement des nouveaux Velib’ au début de l’année, les impairs et dysfonctionnements se multiplient au point que la Mairie de Paris annonce qu’elle allait intervenir. « Nous voulons davantage nous impliquer du point de vue opérationnel, en apportant concrètement un soutien des équipes techniques de la ville de Paris pour rattraper le retard » a déclaré à France Bleu Paris l’adjoint au maire chargé des déplacements, Christophe Najdovski.
 
Pour Smovengo, qui avait remporté le marché en proposant des vélos innovants, c’est une très mauvaise publicité mais qui s’explique par une situation assez catastrophique. Des dysfonctionnements en tous genres sont rapportés alors que seulement 300 stations sont ouvertes pour un objectif de 1 200 d’ici la fin du mois. Dépassées par les événements, les équipes de la société vont donc être soutenues par des ingénieurs et techniciens de la ville de Paris pour que le déploiement se passe enfin correctement.
 
Premier chantier pour les renforts : corriger les erreurs et mauvais choix. Sous pression d’un lancement raté, Smovengo a cherché à rattraper son retard en installant des stations de Velib’ sur batterie. « Désormais, la priorité est de raccorder directement au réseau électrique les stations qui, en règle générale, fonctionnent bien quand elles sont directement raccordées de manière à ce qu'on ait un service qui soit opérationnel avec des stations et des vélos qui fonctionnent » explique l’élu de la mairie.
 
Du côté des abonnés, des remboursements peuvent être demandés pour les trois premiers mois de 2018. Alors que, rapporte France TV Info , « L'entreprise Smovengo écope, elle, de pénalités financières d'un million d'euros par mois de retard. Cette pénalité se poursuivra tant que le contrat conclu ne sera pas honoré ».






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