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Le gouvernement vise un million de Français vaccinés d’ici fin décembre

17/12/2020



Le 21 décembre prochain, la Haute autorité de santé doit se positionner aux alentours de Noel sur les mises sur le marché des premiers vaccins en France. Dans la foulée, annonce le gouvernement, la campagne de vaccination sera lancée.



Creative Commons - Pixabay
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Les autorisations de mise sur le marché sont abordées comme des formalités. Quand le gouvernement français présente les jalons de la campagne de vaccination à l’Assemblée nationale, c’est tout le planning qui est abordé. « Le début de cette première phase dépend de la décision d’autorisation de mise sur le marché de l’Agence européenne du médicament attendue le 21 décembre. Le feu vert de la Commission européenne serait donné dans les deux jours suivants, puis l’avis de la commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de santé, « le 24, 26, 27 ou 28 décembre » » rapporte Le Monde .

Pendant six à huit semaines la vaccination d’un million de personne sera assurée. Une durée qui s’explique notamment par les 21 jours qui séparent les deux injections. « La vaccination serait élargie, dans un deuxième temps et « selon les rythmes de livraison », à quatorze millions de personnes, présentant des facteurs de risque élevé, touchant donc les personnes vivant à domicile, successivement « les plus de 75 ans, les plus de 65 ans et enfin les plus de 50 ans ». La stratégie mobilisera alors un autre parcours vaccinal, s’appuyant « notamment sur les relations déjà établies entre les médecins traitants et leurs patients pour diffuser toute l’information, vérifier les contre-indications, recueillir le consentement ». A la fin du printemps, la vaccination sera ouverte, après les professionnels exposés, santé, sécurité, éducation, secteur alimentaire, les personnes vulnérables et précaires…, « à l’ensemble de la population » » ajoute le journal.

200 millions de vaccins ont été précommandés par la France auprès des instances européennes qui ont géré les approvisionnements pour tous les États membres. « Les questions et interrogations des parlementaires ont été nombreuses, même si aucun d’entre eux n’a remis en question la nécessité de cette campagne de vaccination ni son calendrier. Accord global aussi sur la nécessité de respecter le consentement des personnes, ou encore de s’appuyer sur la médecine de ville dans la stratégie de vaccination. Cependant les objections n’ont pas manqué portant sur plusieurs aspects du plan présenté par le gouvernement. » Mais sans élément disponible sur l’efficacité du vaccin et ce qu’il apportera à la reprise économique, les discussions ont avant tout porté sur les personnes désignées comme prioritaires.






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