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L'ACV Sociale en remplacement de la RSE ?

08/10/2013



Un ouvrage publié par l’Observatoire des marchés du Cirad avance les limites de la RSE sur les questions de bien-être. L’analyse du cycle de vie (ACV) sociale serait ainsi un outil mieux adapté pour saisir les conséquences d’une décision prise par l’entreprise.



ACV Sociales – Effets socio-économiques des chaines de valeurs (1) étudie les répercussions socio-économiques des changements en termes de bien-être. L’ouvrage s’intéresse aux filières internationales de produits agricoles.
 
Les auteurs partent du principe que la « méthode RSE » occulte le principe central des conséquences du changement sur le bien-être. Le livre compile les travaux de chercheurs et de consultants français (Irstea, Cirad, SupAgro, Université de Montpellier I, Université de Limoges, ELSA, Epsil'Hôm, CEP).
 
Selon eux, l’enjeu de principal pour les décideurs publics et privés est d’anticiper les conséquences de leurs décisions dans différents domaines. À l’impact écologique admis par le principe d’ACV écologique et économique, doit s’ajouter l’ACV sociale.

ACV Sociale en remplacement de la RSE ?

Le travail des spécialistes et universitaires est utile en ce qu’il alerte le monde de l’entreprise sur la nécessité de s’intéresser aux différents types de conséquences et donc de responsabilités qui découlent de l’activité économique.
 
En montrant les limites de la RSE telle qu’elle est parfois admise et en proposant l’alternative de l’ACV sociale, le livre invite les décideurs à repenser leur conception de la responsabilité sociale de l’entreprise. Cette responsabilité ne peut être cantonnée à l’écologie ou à l’environnement. L’entreprise est au centre de la société, les conséquences d’une gouvernance responsable se ressentent dans tous les domaines.
 
Remplacer la RSE par l’ACV Sociale, même dans les esprits, constituerait une réduction du principe même de la responsabilité à un seul domaine, aussi important soit-il. (2) L’ACV demeure en revanche un outil et un cadre de méthode de premier choix pour les décideurs. Elle permet de délimiter de manière précise une politique RSE efficace et réaliste.
L'ACV Sociale en remplacement de la RSE ?

(1) Coordonné par Catherine Macombe (Irstea), Alain Falque (SupAgro)
Pauline Feschet (Cirad), Michel Garrabé (Université de Montpellier I, CEP), Charles Gillet (Epsil’Hôm, CEP), Vincent Lagarde (Université de Limoges), Denis Loeillet (Cirad), Catherine Macombe (Irstea), Collection Thema de la revue FruiTrop (éditée par le Cirad).
(2) Il existe six grandes catégories d’impacts : droits humains, santé et sécurité, gouvernance, conditions de travail, répercussions socio-économiques, héritage culturel.






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