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​Pegasus : l’exécutif promet être à la hauteur des enjeux de cyberséucrité

22/07/2021



Après les révélations des journaux partenaires de Forbidden Stories et Amnesty International sur les soupçons de surveillances par le biais des services de l’entreprise israélienne NSO, l’Elysée et le gouvernement répètent qu’ils ont les outils nécessaires pour se protéger contre les cyberattaques.



Creative Commons - Pixabay
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Signe que les informations de Forbidden Stories et Amnesty International ont été prises au sérieuses, un conseil de défense a été réuni jeudi 22 juillet. Au sortir de celui-ci, le mot d’ordre était clair : la France a les outils pour contrer les tentatives de surveillance. « A l’issue de cette réunion, l’Elysée a fait savoir que, par prudence, « le président a lui-même changé de téléphone et de numéro de téléphone pour certains échanges ». « Un certain nombre de protocoles de sécurité ont été réajustés, notamment autour du président de la République », a précisé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, en expliquant que cette réunion avait « permis d’avoir un point d’étape » sur les investigations en cours » rapporte Le Monde.

Dans cette affaire les éléments ne sont pas clair. Car les journaux parlent de listes de personnes potentiellement ciblées tandis que des analyses techniques peuvent détecter une intrusion sans forcément parvenir à savoir s’il y a eu des éléments extraits, et lesquels. « Car, si un téléphone de M. Macron a bien figuré parmi les cibles potentielles de Pegasus, le sommet de l’Etat poursuit ses opérations de vérification pour déterminer si cet appareil a bien été « infecté ». Pour l’instant, « aucune certitude à ce stade n’est apparue, donc la prudence reste de mise », assure l’Elysée. L’enquête journalistique « ne dit pas si des données en ont été “retirées”, et donc c’est ça qui est en train d’être regardé », a précisé M. Attal. En attendant, M. Macron « suit au plus près ce dossier et prend cette affaire très au sérieux », souligne son entourage » lit-on plus loin.

Concernant une réaction diplomatique éventuelle vis-à-vis du Maroc, l’Élysée a confié au « Monde » que cela dépendrait des résultats de l’enquête en cours.






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