​Omicron : beaucoup d’inquiétudes pour autant d’inconnues

Des estimations, des hypothèses et des observations. Depuis deux ans, lorsque le Covid 19 a fait son apparition en Chine, les États et autorités sanitaires ont donné le ton. Avec l’arrivée d’un nouveau variant, Omicron, et d’une cinquième vague en France, les incertitudes commencent à devenir pesantes. Et le rejet des restrictions gonfle au fur et à mesure que les autorité semblent se contenter d’exposer leurs inquiétudes. 
 
« « Il n’y a aucune raison de douter » du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères du Covid-19, a estimé mardi, Michael Ryan, le responsable des urgences de l’OMS, dans un entretien avec l’AFP. « Nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y a aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas » avec Omicron, a expliqué le docteur Ryan, dans un rare entretien en tête-à-tête. « Le comportement général que nous observons jusqu’à présent, ne montre aucune augmentation de la sévérité », a aussi déclaré le médecin, à l’instar de ce qu’avait dit un peu plus tôt l’éminent scientifique américain Anthony Fauci. Il est « quasiment certain » que le variant Omicron ne cause pas de cas plus graves de Covid-19 que Delta, avait déclaré ce dernier mardi, ajoutant qu’il faudrait attendre encore « deux semaines au moins » pour savoir s’il se révèle même moins dangereux », rapporte l’agence de presse.
 
Les manifestations contre les obligations vaccinales essaiment dans de plus en plus de pays. Ces jours-ci c’est en Belgique que quelques milliers de personnes ont défilé contre l’obligation imposée aux soignants. Tandis que les vaccins sont désormais proposés aux enfants de moins de dix ans sans que les campagnes de vaccination ne garantissent la fin des restrictions et des contaminations, l’approbation des opinions publiques se fragilise de mois en mois.