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​Océans : le traité international en passe d’être finalisé

19/06/2023



Le traité international sur les Océans continue son chemin sinueux et vient de franchir une nouvelle étape de négociations. Désormais les grandes lignes du texte qui sera soumis aux États pour ratification est connu.



Creative Commons - Pixabay
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Il y a toujours un risque qu’un traité soit édulcoré pour être signé par les acteurs plus récalcitrants. Mais après des années de discussions on connait désormais les grandes lignes du traité international sur les océans. « En mars, après plus de 15 années de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les Etats membres avaient enfin réussi à se mettre d'accord, à l'issue de deux nouvelles semaines de négociations marathon, troisième "dernière" session en un an. Le traité, alors gelé sur le fond, a depuis été passé au crible des services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l'ONU. "Des océans en bonne santé, depuis les eaux côtières jusqu'à la haute mer et aux fonds marins, sont essentiels pour la santé, le bien-être et la survie humaines", a commenté un groupe de scientifiques dans la revue The Lancet, notant que la haute mer représente plus de 60% de la surface des océans mais aussi 95% de leur volume », relève Nice Matin.
 
Les zones marines au-delà des zones économiques exclusives (ZEE) qui dépendent des États représentent près de la moitié de la surface de la planète et pourtant elles sont globalement exclues des discussions sur la préservation de la nature. « Si le traité est adopté, alors "la course pour la ratification commence et l'objectif de protéger au moins 30% des océans d'ici 2030 reste à notre portée", a commenté Chris Thorne, de Greenpeace.  Le nouveau traité sur "la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale" introduit également l'obligation de réaliser des études d'impact sur l'environnement des activités envisagées en haute mer. Le texte n'en dresse pas de liste, mais cela pourrait aller de la pêche au transport, en passant par de potentielles activités controversées comme l'exploitation minière sous-marine ou la géoingénierie visant à limiter le réchauffement. Le traité établit également le principe du partage des bénéfices des ressources marines génétiques collectées en haute mer, qui a cristallisé les tensions jusqu'à la dernière minute en mars », poursuit le quotidien gratuit.






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