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Volkswagen : le procès pour « fraude » et « publicité mensongère » s’ouvre à Munich

30/09/2020



L’ancien patron de Volkswagen a été convoqué mercredi 30 septembre par le tribunal de Munich pour le jugement de l’affaire des moteurs diesel truqués. Cinq ans après la révélation du scandale, le procès démontre l’ampleur des conséquences de cette affaire.



Creative Commons - Pixabay
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Les bénéfices escomptés valaient ils les ennuis qui continuent à s’accumuler ? Cinq années après la révélation des trucages des évaluations des émissions des moteurs diesel, Volkswagen n’en a pas terminé avec le « DieselGate ». « Rupert Stadler, l'ancien PDG du constructeur Audi, filiale de Volkswagen, devient mercredi le premier patron automobile allemand à être jugé pour fraude dans son pays, cinq ans après la révélation du vaste scandale des moteurs diesel truqués. Âgé de 57 ans, il devra répondre de « fraude », « émission de faux certificats » et « publicité mensongère », selon les chefs d'accusation du parquet de Munich. Il comparaît aux côtés d'un ancien directeur d'Audi et de Porsche Wolfgang Hatz, et deux ingénieurs de la marque aux quatre anneaux » rapporte Le Figaro.

Le procès va se tenir jusqu’à la fin du mois de décembre et être suivi par le monde entier. Les peines encourues vont jusqu’à 10 ans de prison pour les chefs d’accusation retenu, sachant que Volkswagen a reconnu avoir installé dans onze millions de véhicules des dispositifs pour les faire apparaitre moins polluants. 

« Entré chez la marque aux anneaux en 1990 et PDG à partir de 2007, Rupert Stadler avait déjà été en juin 2018 le premier dirigeant de l'automobile placé en détention provisoire dans ce dossier - car soupçonné par la justice de chercher à influencer des témoins ou d'autres suspects - avant d'être remis en liberté. Le parquet l'accuse d'avoir été au courant des manipulations vers la fin du mois de septembre 2015 « au plus tard », sans avoir pour autant empêché la vente de centaines de milliers de véhicules dotés du logiciel tricheur. Ses trois co-prévenus sont eux accusés d'avoir développé les moteurs diesel équipés de ce système, installé dans des véhicules depuis 2009. Les accusations portent sur un total de 434.420 véhicules des marques Volkswagen, Audi et Porsche commercialisés principalement en Europe et aux États-Unis » précise le quotidien français.






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