Les objectifs technologiques ont été martelés. D’ici l’année 2020/2021, les véhicules ne doivent pas émettre plus de 95g par km en moyenne. Au salon de l’automobile de Francfort, cette nouvelle exigence était sur toutes les lèvres. En réaction au rapport de Greenpeace sur la responsabilité de l’industrie automobile dans les émissions de CO2, la plupart des marques ont assuré qu’elles suivaient leurs engagements et les normes européennes. Le président du groupe Daimler est le seul à avoir fait preuve de sincérité en abordant le réel sujet de préoccupation des constructeurs : la demande. « Ola Källenius, le nouveau boss de Daimler (Mercedes), a admis que le sujet était chaud. « Les objectifs sont vraiment ambitieux, on ne peut pas exclure de les rater », a-t-il avoué, précisant qu'il ne prendrait « pas de décision financièrement irrationnelle pour les atteindre. Nous avons les produits, mais on ne peut pas dicter le choix des clients » » rapportent Les Echos.
Car c’est aussi simple que les règles du commerce. Les milliards d’euros d’investissement ne pourront rien si les consommateurs continuent à bouder les voitures électriques. « Aujourd'hui la demande vient essentiellement des citoyens qui veulent faire étalage de leur choix de société. La question, c'est quand on aura épuisé cette catégorie de population, est-ce que les autres sont capables de prendre le relais ? », a demandé au quotidien économique Carlos Tavares, le patron de PSA.
Avec des voitures électriques qui coutent en moyenne 10 000 euros de plus que leur équivalent thermique, les arguments manquent. Les infrastructures de recharge rapide sont trop rares. La plupart des consommateurs cherchent des véhicules accessibles à l’achat et qui s’adaptent aux pratiques variées. Pour résumer, les citadins qui n’utilisent leur véhicule qu’en ville sont une niche qui ne fera pas vivre l’ensemble du secteur automobile.
Car c’est aussi simple que les règles du commerce. Les milliards d’euros d’investissement ne pourront rien si les consommateurs continuent à bouder les voitures électriques. « Aujourd'hui la demande vient essentiellement des citoyens qui veulent faire étalage de leur choix de société. La question, c'est quand on aura épuisé cette catégorie de population, est-ce que les autres sont capables de prendre le relais ? », a demandé au quotidien économique Carlos Tavares, le patron de PSA.
Avec des voitures électriques qui coutent en moyenne 10 000 euros de plus que leur équivalent thermique, les arguments manquent. Les infrastructures de recharge rapide sont trop rares. La plupart des consommateurs cherchent des véhicules accessibles à l’achat et qui s’adaptent aux pratiques variées. Pour résumer, les citadins qui n’utilisent leur véhicule qu’en ville sont une niche qui ne fera pas vivre l’ensemble du secteur automobile.