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Violences conjugales : le département de l’Orne étoffe son équipe dédiée à l'accompagnement

Sébastien Arnaud
26/11/2020



Le Conseil départemental de l’Orne cofinance le recrutement d’une intervenante sociale de plus pour suivre les questions de violences conjugales. Au sein des gendarmeries et du commissariat, ces professionnels ont vocation à accompagner les victimes de violences interfamiliales.



Creative Commons - Pixabay
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L’accompagnement des victimes et leur accueil est central pour lutter contre les violences dans le cadre familial. Savoir rassurer et faire parler n’est pas le cœur de métier des policiers ou gendarmes et peut donner lieu à des expériences désastreuses. « La lutte contre les violences faites aux femmes et plus largement les violences intrafamiliales : une priorité pour le Département. Afin de mieux accompagner les victimes et leur prise en charge, le Département s'est doté depuis quelques années d'un dispositif spécifique en mettant à disposition des gendarmeries de Mortagne-au-Perche, Domfront-en-Poiraie et Argentan 3 intervenants sociaux à mi-temps » explique le département de l’Orne. Le Conseil départemental annonce le recrutement d’une personne de plus dans ce dispositif d’accompagnement social avec un co-financement du Fonds interministériel de prévention de la délinquance de l’État.

 

« A l'occasion de la journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, et en présence de Madame la préfète, le président du Conseil départemental Christophe de Balorre s'est rendu au commissariat de Police d'Alençon pour présenter ce nouveau dispositif dédié à améliorer l'accueil des victimes et leur prise en charge. Plus largement, les 200 professionnels des services sociaux et médico-sociaux des Délégations territoriales d'action sociale du Conseil départemental interviennent régulièrement, dans le cadre de leur mission, sur ces situations préoccupantes et complexes qui nécessitent une prise en charge particulière » ajoute le communiqué du département.

Cette réaction est salutaire. D’autant qu’après le confinement, le département avait enregistré des hausses largement au-dessus des moyennes nationales, avait rapporté le journal L’Orne Combattante . La gendarmerie a rapporté une augmentation de 94% contre 32% par la police locale, contre une moyenne nationale de 30%. De quoi s’inquiéter sur un phénomène dont on peine à établir avec certitudes les raisons. Est-ce que le confinement exacerbe des situations déjà problématiques ? Est-il un déclencheur ?






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