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Variole du singe : des questions mais pas de raison de paniquer

24/05/2022



Depuis l’alerte de l’OMS, les cas de variole du singe ont effectivement continué à augmenter. Avec une vingtaine de pays occidentaux concernés, les agences sanitaires sont en observation sur la nécessité de lancer une campagne de vaccination ou non.



Creative Commons - Pixabay
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La maladie est préoccupante pour les enfants et les personnes fragiles. « Apparue le 3 mai hors d’Afrique, la variole du singe s’étend en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Le Danemark a confirmé son premier cas lundi et l’Autriche dimanche. Plus de 100 cas sont confirmés dans près de 20 pays, en particulier au Portugal (37 cas), en Espagne (34) et au Royaume-Uni (57). L’Organisation mondiale de la santé et les autorités de santé publique en Grande-Bretagne, qui ont lancé l’alerte le 7 mai, attendent une hausse du nombre de cas cette semaine. Joe Biden, le président des États-Unis, a prévenu que l’impact de la propagation du virus pourrait être «conséquent», alors que les autorités sanitaires du pays se préparent à vacciner les cas contacts » résume Le Figaro .

Boutons sur tout le corps, fièvre, maux de tête et ganglions permettent de réaliser que l’on est peut-être atteint par la maladie. « Il n’y a toutefois pas de raison de paniquer pour le moment. Souvent bénigne, sauf pour les personnes immunodéprimées et les enfants, la maladie guérit sans traitement après deux à trois semaines. La maladie se caractérise par de la fièvre, des maux de tête, un gonflement des ganglions et l’apparition de boutons sur tout le corps. Lorsqu’elle n’est pas correctement prise en charge, il existe néanmoins un risque de surinfection. Par chance, le variant repéré en Europe est le moins létal et il n’y a «pas de preuve de mutation» à ce stade, ajoute l’Organisation mondiale de la santé. Aucun mort n’est à déplorer pour le moment » continue le quotidien français.

Alors que des recherches sont en cours pour mieux comprendre la maladie, les Britanniques envisagent un campagne de vaccination pour obtenir le même résultat que la variole qui a été éradiquée il y a plus de quarante ans. « Cet ancien vaccin offre une bonne protection croisée contre la variole du singe qui fait partie de la même famille de virus à ADN (orthopoxvirus) que celui de la variole, bien plus grave. En France, la Haute Autorité de santé, saisit par le gouvernement le 19 mai, ne s’est pas encore prononcée pour proposer ce vaccin au personnel soignant »conclue Le Figaro. 






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