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Vaccins : les fragilités d’un déploiement annoncé

Sébastien Arnaud
12/11/2020



Les annonces des grands laboratoires laissent poindre un espoir quant à l’élaboration d’un vaccin. Mais au regard des acheminements des vaccins contre la grippe et des spécificités des vaccins de Pfizer et BioNTech qui ont des conditions de stockage très complexes, le déploiement massif s’annonce semé d’embuches.



Creative Commons - Pixabay
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Une fois le vaccin au point et une fois la production massive lancée, le Covid-19 ne sera pas immédiatement derrière nous. Car il suffit d’observer les ruptures de stock pour les vaccins contre la grippe ces dernières semaines pour s’en convaincre : la tâche s’annonce titanesque. Qui peut estimer le nombre de doses qui doivent-être administrées pour que l’épidémie soit un souvenir lointain, une histoire que l’on racontera aux prochaines générations ? 

D’autant, nous apprend La Dépêche , que les vaccins annoncés sont éminemment plus difficiles à distribuer que ceux contre la grippe : « Vous connaissez l'ARN messager ? Inutile de ressortir vos cours de sciences, mais il convient aujourd'hui de savoir qu'il est à la base du vaccin développé par les laboratoires Pfizer et BioNTech pour lutter contre le Covid-19. Pour faire simple : c'est grâce à l'ARN messager contenu dans ce futur vaccin que le virus pourra au final être combattu au sein des organismes de ceux qui l'auront reçu. Il s'agit là d'un tout nouveau type de vaccin encore jamais développé, mais qui a été choisi par le duo de laboratoires germano-américain. Parmi la dizaine de vaccins en cours de développement dans le monde contre le coronavirus, seul un autre laboratoire (Moderna) a décidé par ailleurs d'employer cette technique. »

Car si les vaccins qui ont été annoncés comme les premiers avec des résultats satisfaisants étaient bien les premiers à être distribués, des défis de taille attendraient les autorités sanitaires. Et notamment concernant les conditions de conservation. « Cet inconvénient, qui a tout d'un défaut majeur dans l'immédiat, c'est sa température de conservation, qui ne peut pas dépasser les -70°C ! Un froid extrême que très peu d'appareils sont capables d'assurer. En France par exemple, comme l'expliquent nos confrères de BFM Business , on ne trouve ce type de congélateur "ultra basse température" que dans les laboratoires de recherche, d'analyse, dans les CHU et "plus rarement" dans les petits hôpitaux » appuie La Dépêche.






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