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Une étude chiffre les besoins astronomiques de la production de streaming

Sébastien Arnaud
29/09/2020



Une étude publiée par l’agence fédérale de l’environnement et le ministère de l’environnement allemands a évalué les besoins énergétiques du streaming et encourage à favoriser la fibre aux systèmes de 3G ou 4G.



Creative Commons - Pixabay
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Entre 2018 et 2019, Netflix a augmenté sa consommation d’électricité de plus de 200 000 MWh, passant de 245 000 MWh à 451 000 MWh. Une tendance ahurissante mais compréhensible dans un contexte d’explosion du recours au streaming. « L’augmentation est parfaitement compréhensible et correspond à l’expansion considérable du service qui est désormais disponible dans de nombreux pays. Le streaming soulève toutefois de nombreuses questions pour ses conséquences environnementales. Une nouvelle étude menée par des chercheurs allemands  s’est justement concentrée sur le sujet. Elle suggère que ce type de consommation à la demande peut conduire à des niveaux plus élevés d’émissions de gaz à effet de serre. Or, on sait que ce dernier est responsable du changement climatique et de l’élévation des températures à l’échelle terrestre » rapporte Presse Citron.
 
Faisant référence à un travail mené par l’Agence fédérale de l’environnement et le ministère de l’Environnement allemands, le site souligne les différences fondamentales relevées selon les technologies utilisées. « Dans le détail, les scientifiques se sont concentrés sur le processus qui permet aux services d’envoyer des vidéos, des jeux, ou encore de la musique à leurs abonnés. Selon eux, la technologie utilisée pour transmettre les données influe beaucoup sur les émissions de dioxyde de carbone. Ainsi, la fibre optique ne génére que 2 grammes par heure, les câbles en cuivre en produisent 4. Le mauvais élève semble bien être la 3G avec 90 grammes d’émissions par heure. Enfin, le rapport s’est également intéressé à la 5G. Cette nouvelle génération entraîne la production de 5 grammes par heures. »
 
Mais Presse Citron de judicieusement nuancer les leçons de cette étude : « Très intéressante, cette recherche contient pourtant certaines limites pointées par des experts. Les estimations ne prennent en effet par en compte la quantité d’électricité consommée par les appareils utilisées pour regarder les vidéos. Or, ces derniers représenteraient une part considérable des émissions totalesEnfin, les centres de données ne seraient quant à eux responsables que d’une infime quantité de l’énergie utilisée. Cette conclusion rejoint finalement une autre étude  dont nous vous faisions part en mars dernier. Selon cette dernière, les data centers seraient bien moins énergivores que nous ne le pensions. »
 
Lire en intégralité l’article de Presse Citron cité






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