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Un deuxième confinement beaucoup moins violent pour l’économie

09/11/2020



Le mois de novembre devrait connaitre une baisse de l’activité de 12 points d’après la Banque de France. En avril dernier la chute avait été de 31 points. Mais ce sont encore les secteurs les plus sinistrés qui vont trinquer.



Creative Commons - Pixabay
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L’impact sur le PIB du confinement actuel confirme notre expérience quotidienne. La Banque de France a mené une enquête de conjoncture sur les méfaits économiques de ces nouvelles restrictions. De cette étude on retient que la version 2 du confinement est bien moins sévère. La prestigieuse institution évalue dans son enquête publiée le 9 novembre une chute de l’activité de 12% quand elle a été de 31% en avril dernier. 

« Cette enquête, menée auprès de 8 500 chefs d’entreprise, a démarré le 28 octobre, soit deux jours avant l’entrée en vigueur du deuxième confinement. L’essentiel des réponses étant parvenu après le 30 octobre, elle constitue « la première mesure de l’appréciation par les chefs d’entreprise de l’effet du confinement », souligne l’institution. Le maintien de l’activité des services publics et des établissements scolaires joue un rôle significatif, pour un quart environ de l’écart entre les deux confinements. Le reste provient « de l’adaptation des entreprises » aux protocoles sanitaires et au télétravail, comme l’explique le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau » rapporte Le Monde.

Sans surprise non plus, on découvre que certains secteurs peuvent encore espérer sortir sans aucun encombre de ces nouvelles restrictions tandis que d’autres sombrent encore plus dans le rouge. L’industrie table sur une activité à 89% de la normalité contre 51% en avril. La construction de son côté vit le mois de novembre comme un mois classique. « La situation est plus contrastée dans les services : si ceux alloués aux entreprises continuent de fonctionner normalement ou presque – quoiqu’en télétravail –, la restauration, l’hébergement, les services à la personne et, dans une moindre mesure, le commerce connaissent peu ou prou le même recul d’activité qu’en avril. Le secteur de la restauration devrait ainsi tourner à 9 % de la normale en novembre, l’hébergement à 17 % »appuie le quotidien.






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