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Un Français médaillé Fields met à l’honneur l’excellence mathématique franco-suisse

Sébastien Arnaud
05/07/2022



Hugo Duminil-Copin a reçu la plus haute récompense en mathématique ; la médaille Fields. Diplômé de l’ENS Ulm, il a suivi un cursus d’excellence en France mais aussi en Suisse où il a rédigé sa thèse.



Creative Commons - Pixabay
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L’équivalent d’un Nobel de Mathématiques revient à un Français. « La nouvelle est tombée et fait du bien au moral à l’heure où le système éducatif français est attaqué de toutes parts. La médaille Fields  a été attribuée à Hugo Duminil-Copin. Il s’agit de la plus prestigieuse récompense en mathématiques, sachant qu’il n’existe pas de prix Nobel en maths. L’ENS Ulm dont il est un ancien élève, n’a pas manqué de le féliciter.  Les normaliens accaparent la plupart des médaillés Fields françaises. Sur les neuf récompensés depuis 1936, sept sont sortis de la prestigieuse École normale supérieure. C’était déjà le cas de Cédric Villani, médaillé Fields en 2010 » nous apprend Le Figaro.

Bachelier il y a dix-neuf ans tout juste, le jeune homme de 37 ans met en valeur les filières d’excellence de la France dans son domaine. « Après un bac scientifique obtenu en 2003, le futur chercheur intègre le lycée Louis-Le-Grand à Paris, dans le Ve arrondissement. Il opte pour une classe préparatoire scientifique MPSI (mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur) puis en deuxième année une classe MP* (mathématiques-physique étoilée, soit la classe la plus forte). Il réussit le concours, ce qui lui permet d’intégrer l’ENS (École normale supérieure), rue d’Ulm à Paris, d’où il sort agrégé de mathématiques. Il obtient en parallèle une master à la faculté des sciences d’Orsay (Paris-Saclay) » continue l’article publié dans la rubrique étudiante du quotidien. 
Mais la Suisse peut aussi se réjouir de cette distinction exceptionnelle. Car après cette première partie de cursus en France, c’est bien de l’autre côté des Alpes que Hugo Duminil-Copin est allé pousser plus loin la recherche et donc atteindre un niveau académique qui a retenu l’attention du prestigieux prix. A l’Université de Genève, il avait en effet mené à bien une thèse « supervisée par Vladimir Smirnov, célèbre mathématicien russe », nous apprend Le Figaro.






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