Ce n'est pas surprenant....
L'inflation, la crise de l'emploi, la récession qui s'annonce, les marchés dans la tourmente, les problèmes de chaîne d'approvisionnement qui perdurent après la pandémie, sans oublier le chaos politique et le changement climatique…
La liste est longue.
Je parle quotidiennement à des entrepreneurs et à des propriétaires de petites entreprises qui sont tout simplement épuisés par la pression constante de diriger et de gérer des personnes tout en essayant de faire tourner leur entreprise. Ils me disent qu'ils se sentent bloqués et que cela a un impact sur d'autres aspects de leur vie.
Pourtant, lorsque je leur demande de me parler de la raison pour laquelle ils ont créé leur entreprise, de se reconnecter au problème qu'ils avaient initialement décidé de résoudre, leurs yeux s'illuminent toujours.
Si cela vous semble familier, je vous invite à être très attentif à la suite.
La vérité est que la plupart des entrepreneurs créent leur entreprise parce qu'ils s'intéressent vraiment à quelque chose et qu'ils veulent faire bouger les choses ou résoudre un problème important. Bien sûr, certains veulent simplement gagner beaucoup d'argent, mais d'après mon expérience, la plupart d'entre eux sont passionnés et choisissent d'utiliser le moyen de l'entreprise pour faire la différence.
Cette énergie, ce but, les porte souvent (ainsi que leurs premiers employés) pendant la phase de démarrage. Mais au fur et à mesure que l'entreprise grandit, il devient de plus en plus difficile de conserver cet objectif. Au fur et à mesure qu'ils font appel à des investisseurs ou qu'ils s'endettent, au fur et à mesure qu'ils augmentent leur personnel, les efforts quotidiens pour faire tourner les rouages de l'entreprise prennent le dessus. Et les fondateurs, au cœur de l'entreprise, commencent à se demander où sont passés la joie et leur plaisir.
Stop !
Les personnes qui choisissent de prendre ce genre de risques et qui consacrent leur vie à faire la différence au service des autres méritent mieux. Les PME sont les plus gros employeurs de tous les pays occidentaux.
Les personnes qui les dirigent sont l'élément vital de nos économies et notre meilleur espoir de faire la différence face aux énormes défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes tous confrontés.
Il est temps de retrouver le moral ! Voici trois étapes pour y parvenir :
1 - Dites adieu à votre avenir prévisible
Lorsque vous prenez l'avion, la plus grande partie du vol n'est pas effectuée par les pilotes, mais par le pilote automatique. Cette série complexe d'algorithmes et d'autres choses que je ne prétends pas comprendre permet aux avions d'aller là où ils sont censés aller (la plupart du temps) sans se heurter les uns les autres, (encore une fois, la plupart du temps) et arrivent à destination à l'heure prévue (enfin, une partie du temps).
Un pilote automatique est "une machine qui fait avancer les choses dans une direction donnée, sans intervention humaine". Dans un avion, cela peut s'avérer utile. En général, vous ne voulez pas prendre l'avion à New York pour aller à San Francisco et atterrir à Minsk. La plupart des vols se déroulent presque entièrement en pilote automatique, et ce pour une bonne raison : ils créent des avenirs prévisibles. Mais vous avez aussi un pilote automatique. Et il y a de fortes chances que, si vous êtes comme la plupart des êtres humains, la majeure partie de votre vie se déroule également presque entièrement en pilote automatique.
Ce n'est pas un jugement, c'est simplement la vérité.
Vous pouvez savoir quand vous êtes en pilotage automatique. Il y a les indices évidents, comme le fait de ne pas se souvenir du trajet pour se rendre au travail, ou les indices plus subtils, comme les schémas qui se répètent encore et encore... les relations qui finissent toujours de la même façon, les partenariats qui se brisent sans cesse, le sentiment continuel d'être dépassé... Je pourrais continuer, mais je sais que vous avez compris et que vous commencez déjà à dresser la liste des schémas qui se manifestent dans votre vie.
Ces schémas constituent votre avenir prévisible. Et si vous êtes honnête avec vous-même, ils ne sont pas flatteurs n'est-ce pas ?
Projetez-vous dans 10, 20 ou 30 ans et réfléchissez à ce qui va se passer si vous continuez à reproduire ces schémas. Je vous l'ai dit, ce n'est pas formidable. La première étape pour retrouver le moral est de dire adieu à cet avenir prévisible. Pour ce faire, vous devez commencer à prêter attention aux déclencheurs émotionnels qui vous font basculer dans le pilotage automatique.
Permettez-moi d'illustrer mon propos par l'exemple d'un chef d'entreprise que j'ai coaché récemment. Andrew (nom fictif) s'était senti malmené et mis à l'écart par son associé lors d'une réunion récente avec un client. Cette expérience l'a blessé, mis en colère et accablé.
Mais au lieu de s'asseoir avec son associé pour en parler, Andrew s'est retiré et a commencé à l'éviter. Les deux associés de l'entreprise ne se parlant plus, l'équipe de direction a commencé à souffrir - les décisions n'étaient pas prises parce qu'Andrew et son associé ne parvenaient plus à communiquer. Andrew connaissait bien ce schéma : il choisissait généralement de fuir les problèmes émotionnels plutôt que d'y faire face. Et cela créait un avenir prévisible dans lequel d'autres personnes souffraient.
Pour une raison ou une autre, Andrew se réfugiait dans cette coquille chaque fois qu'il ressentait des émotions désagréables liées à des brimades. Il n'était même pas conscient de ce qu'il faisait. C'était tout simplement ce qu'il faisait. Bien que personne n'aime être victime de brimades, ce sont les déclencheurs émotionnels qui sont à l'origine du comportement de pilotage automatique.
Mais en apprenant à repérer ces déclencheurs émotionnels, vous pouvez prendre conscience de votre comportement avant que le pilote automatique ne se mette en marche. Vous pouvez alors faire un choix. Si vous savez que les déclencheurs vont vous entraîner dans une direction particulière, vous pouvez vous demander si cette direction va vous servir, à vous et aux personnes que vous aimez. Vous servir et servir les gens que vous servez.
Ce qui nous mène tout droit à l'étape 2 !
2 - S'abandonner à son objectif
Imaginons un instant que vous êtes Andrew et que vous venez de mettre en route ces déclencheurs émotionnels et de réaliser que vous êtes sur le point de rentrer dans votre coquille pour disparaître.
Que faites-vous maintenant ?
Eh bien, vous avez le choix. Laisser le pilote automatique prendre le dessus et dériver inexorablement vers votre avenir prévisible ou choisir une autre voie ?
Et si oui, laquelle ?
La réponse à cette question se trouve dans votre objectif.
Votre objectif est votre raison d'être, combinée à votre engagement à faire quelque chose. C'est la chose qui vous appelle, qui vous pousse, qui est plus grande que vous. C'est votre cause.
Elle vous offre les clés de votre chemin de valeur le plus élevé, qui est à l'opposé de votre avenir prévisible. La plupart des gens pensent à tort que leur but est à chercher dans les livres. En fait, c'est beaucoup plus simple que cela. Votre but est la chose qui vous appelle sans cesse et qui vous illumine vraiment.
C'est pourquoi, lorsque vous vous trouvez avant le moment ou le pilote automatique va se mette en marche, vous ne pouvez vous poser qu'une seule question : "Comment puis-je servir au mieux mon objectif maintenant ?"
Et écoutez la réponse. Elle ne viendra pas de votre tête. Elle viendra de votre cœur ou de vos tripes.
Ensuite, vous devez vous y abandonner. Oui, je sais que c'est un mot étrange, mais c'est le bon mot. Vous devez vous abandonner et suivre la réponse qui se présente à vous. Au cœur de tout cela, il y a une idée simple. Votre pilote automatique ne concerne que vous. Vos angoisses, vos doutes, vos peurs, votre ego et bien d'autres choses encore.
Votre objectif est, de facto, plus grand que vous. Ce qui signifie qu'il concerne les autres. Et lorsque vous prenez des décisions basées sur ce qui profite aux autres, vous prenez de meilleures décisions.
Ces deux étapes, aussi simples soient-elles, changeront votre vie si vous les mettez en pratique chaque jour. Elles ont donné à Andrew les outils nécessaires pour faire face aux conversations difficiles et se montrer un leader plus puissant. Elles vous permettront de retrouver en partie votre Mojo !*
3 - Surmonter le paradoxe de la finalité
L'étape suivante consiste à définir clairement la raison d'être de votre entreprise. Quelle est sa raison d'être ? Quel problème cherche-t-elle à résoudre ? Quel héritage cherche-t-elle à générer ? Quel impact dans le monde veut-elle ? Des questions de ce type vous aideront à y voir plus clair. Faites participer d'autres personnes à la conversation - en particulier vos employés de première ligne. Chaque fois que je travaille avec une entreprise pour définir et concrétiser sa raison d'être, la direction est surprise de voir à quel point ses équipes de première ligne sont en phase avec ce que l'entreprise représente réellement.
Une fois l'objectif défini, il convient d'élaborer une nouvelle vision qui se projette pour au moins dix ans et autour de laquelle vous pouvez rallier tout le monde. Plus vous impliquerez vos collaborateurs dans cette démarche, plus vous la dynamiserez. Et avec un peu de chance, vous découvrirez au fur et à mesure le paradoxe de l'objectif. Car même si vous êtes le propriétaire et le fondateur de votre entreprise, vous n'êtes pas votre entreprise. Vous avez votre raison d'être. Et votre entreprise a sa raison d'être. Et même s'il y a des domaines ces facteurs se chevauchent, ils ne sont pas les mêmes.
En effet , le paradoxe de l'entrepreneuriat est que les fondateurs ont tendance à penser qu'ils sont leur entreprise, alors que ce n'est pas du tout le cas. Lorsque vous créez une entreprise, vous créez une nouvelle entité. Et en tant que fondateur, vous n'êtes pas plus cette entité que vous n'êtes vos propres enfants. En fait, les enfants sont une excellente métaphore car, en tant que parent, votre tâche consiste à les servir et à les aider à réaliser leur plein potentiel.
De même, en tant que fondateur. Il vous appartient de servir votre entreprise et de l'aider à réaliser son plein potentiel. Vous avez un objectif et votre entreprise a un objectif. Imaginez-les comme deux cercles distincts. Trouvez maintenant l'endroit où ils se chevauchent. Trouvez l'endroit où vous pouvez être à la fois au service de votre objectif et au service de votre entreprise. Cet endroit où vous servez ce qui vous illumine vraiment, tout en contribuant de manière significative à la raison d’être de votre entreprise.
C'est à cet endroit que la magie opère.
Et c'est là que vit votre Mojo.
J'accompagne chaque jour des entrepreneurs dans ce voyage à travers le “Purpose-Driven Leadership Journey”. Et le commentaire que j'entends le plus souvent est “je suis retombé amoureux de mon entreprise”. Les participants retrouvent leur Mojo.
J'ai vu toute une série de dirigeants qui étaient prêts à quitter les entreprises qu'ils avaient peiné à construire pendant des années pour découvrir un nouveau souffle. Pas seulement dans leur travail, mais dans tous les domaines de leur vie.
Alors, si vous avez l'impression que votre Mojo est en train de s'étioler, rappelez-vous :
1. Dites adieu à votre avenir prévisible
- Identifiez les déclencheurs émotionnels qui activent votre pilote automatique.
2. Abandonnez-vous à votre objectif
- Posez-vous ensuite la question suivante : "Comment puis-je servir au mieux mon objectif à ce moment précis ?"
3. Surmonter le paradoxe de l'objectif
- Déterminez clairement ce que représente votre entreprise
- Ensuite, superposez votre objectif et celui de votre entreprise pour trouver l'espace magique où vous pouvez être à son service et heureux en même temps.
Les entrepreneurs sont l'élément vital de nos économies, mais la situation est difficile en ce moment. Il est important de se retrouver.
Mojo : désigne aujourd'hui les qualités charismatiques d'une personne au pouvoir d'attraction développé.
L'inflation, la crise de l'emploi, la récession qui s'annonce, les marchés dans la tourmente, les problèmes de chaîne d'approvisionnement qui perdurent après la pandémie, sans oublier le chaos politique et le changement climatique…
La liste est longue.
Je parle quotidiennement à des entrepreneurs et à des propriétaires de petites entreprises qui sont tout simplement épuisés par la pression constante de diriger et de gérer des personnes tout en essayant de faire tourner leur entreprise. Ils me disent qu'ils se sentent bloqués et que cela a un impact sur d'autres aspects de leur vie.
Pourtant, lorsque je leur demande de me parler de la raison pour laquelle ils ont créé leur entreprise, de se reconnecter au problème qu'ils avaient initialement décidé de résoudre, leurs yeux s'illuminent toujours.
Si cela vous semble familier, je vous invite à être très attentif à la suite.
La vérité est que la plupart des entrepreneurs créent leur entreprise parce qu'ils s'intéressent vraiment à quelque chose et qu'ils veulent faire bouger les choses ou résoudre un problème important. Bien sûr, certains veulent simplement gagner beaucoup d'argent, mais d'après mon expérience, la plupart d'entre eux sont passionnés et choisissent d'utiliser le moyen de l'entreprise pour faire la différence.
Cette énergie, ce but, les porte souvent (ainsi que leurs premiers employés) pendant la phase de démarrage. Mais au fur et à mesure que l'entreprise grandit, il devient de plus en plus difficile de conserver cet objectif. Au fur et à mesure qu'ils font appel à des investisseurs ou qu'ils s'endettent, au fur et à mesure qu'ils augmentent leur personnel, les efforts quotidiens pour faire tourner les rouages de l'entreprise prennent le dessus. Et les fondateurs, au cœur de l'entreprise, commencent à se demander où sont passés la joie et leur plaisir.
Stop !
Les personnes qui choisissent de prendre ce genre de risques et qui consacrent leur vie à faire la différence au service des autres méritent mieux. Les PME sont les plus gros employeurs de tous les pays occidentaux.
Les personnes qui les dirigent sont l'élément vital de nos économies et notre meilleur espoir de faire la différence face aux énormes défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes tous confrontés.
Il est temps de retrouver le moral ! Voici trois étapes pour y parvenir :
1 - Dites adieu à votre avenir prévisible
Lorsque vous prenez l'avion, la plus grande partie du vol n'est pas effectuée par les pilotes, mais par le pilote automatique. Cette série complexe d'algorithmes et d'autres choses que je ne prétends pas comprendre permet aux avions d'aller là où ils sont censés aller (la plupart du temps) sans se heurter les uns les autres, (encore une fois, la plupart du temps) et arrivent à destination à l'heure prévue (enfin, une partie du temps).
Un pilote automatique est "une machine qui fait avancer les choses dans une direction donnée, sans intervention humaine". Dans un avion, cela peut s'avérer utile. En général, vous ne voulez pas prendre l'avion à New York pour aller à San Francisco et atterrir à Minsk. La plupart des vols se déroulent presque entièrement en pilote automatique, et ce pour une bonne raison : ils créent des avenirs prévisibles. Mais vous avez aussi un pilote automatique. Et il y a de fortes chances que, si vous êtes comme la plupart des êtres humains, la majeure partie de votre vie se déroule également presque entièrement en pilote automatique.
Ce n'est pas un jugement, c'est simplement la vérité.
Vous pouvez savoir quand vous êtes en pilotage automatique. Il y a les indices évidents, comme le fait de ne pas se souvenir du trajet pour se rendre au travail, ou les indices plus subtils, comme les schémas qui se répètent encore et encore... les relations qui finissent toujours de la même façon, les partenariats qui se brisent sans cesse, le sentiment continuel d'être dépassé... Je pourrais continuer, mais je sais que vous avez compris et que vous commencez déjà à dresser la liste des schémas qui se manifestent dans votre vie.
Ces schémas constituent votre avenir prévisible. Et si vous êtes honnête avec vous-même, ils ne sont pas flatteurs n'est-ce pas ?
Projetez-vous dans 10, 20 ou 30 ans et réfléchissez à ce qui va se passer si vous continuez à reproduire ces schémas. Je vous l'ai dit, ce n'est pas formidable. La première étape pour retrouver le moral est de dire adieu à cet avenir prévisible. Pour ce faire, vous devez commencer à prêter attention aux déclencheurs émotionnels qui vous font basculer dans le pilotage automatique.
Permettez-moi d'illustrer mon propos par l'exemple d'un chef d'entreprise que j'ai coaché récemment. Andrew (nom fictif) s'était senti malmené et mis à l'écart par son associé lors d'une réunion récente avec un client. Cette expérience l'a blessé, mis en colère et accablé.
Mais au lieu de s'asseoir avec son associé pour en parler, Andrew s'est retiré et a commencé à l'éviter. Les deux associés de l'entreprise ne se parlant plus, l'équipe de direction a commencé à souffrir - les décisions n'étaient pas prises parce qu'Andrew et son associé ne parvenaient plus à communiquer. Andrew connaissait bien ce schéma : il choisissait généralement de fuir les problèmes émotionnels plutôt que d'y faire face. Et cela créait un avenir prévisible dans lequel d'autres personnes souffraient.
Pour une raison ou une autre, Andrew se réfugiait dans cette coquille chaque fois qu'il ressentait des émotions désagréables liées à des brimades. Il n'était même pas conscient de ce qu'il faisait. C'était tout simplement ce qu'il faisait. Bien que personne n'aime être victime de brimades, ce sont les déclencheurs émotionnels qui sont à l'origine du comportement de pilotage automatique.
Mais en apprenant à repérer ces déclencheurs émotionnels, vous pouvez prendre conscience de votre comportement avant que le pilote automatique ne se mette en marche. Vous pouvez alors faire un choix. Si vous savez que les déclencheurs vont vous entraîner dans une direction particulière, vous pouvez vous demander si cette direction va vous servir, à vous et aux personnes que vous aimez. Vous servir et servir les gens que vous servez.
Ce qui nous mène tout droit à l'étape 2 !
2 - S'abandonner à son objectif
Imaginons un instant que vous êtes Andrew et que vous venez de mettre en route ces déclencheurs émotionnels et de réaliser que vous êtes sur le point de rentrer dans votre coquille pour disparaître.
Que faites-vous maintenant ?
Eh bien, vous avez le choix. Laisser le pilote automatique prendre le dessus et dériver inexorablement vers votre avenir prévisible ou choisir une autre voie ?
Et si oui, laquelle ?
La réponse à cette question se trouve dans votre objectif.
Votre objectif est votre raison d'être, combinée à votre engagement à faire quelque chose. C'est la chose qui vous appelle, qui vous pousse, qui est plus grande que vous. C'est votre cause.
Elle vous offre les clés de votre chemin de valeur le plus élevé, qui est à l'opposé de votre avenir prévisible. La plupart des gens pensent à tort que leur but est à chercher dans les livres. En fait, c'est beaucoup plus simple que cela. Votre but est la chose qui vous appelle sans cesse et qui vous illumine vraiment.
C'est pourquoi, lorsque vous vous trouvez avant le moment ou le pilote automatique va se mette en marche, vous ne pouvez vous poser qu'une seule question : "Comment puis-je servir au mieux mon objectif maintenant ?"
Et écoutez la réponse. Elle ne viendra pas de votre tête. Elle viendra de votre cœur ou de vos tripes.
Ensuite, vous devez vous y abandonner. Oui, je sais que c'est un mot étrange, mais c'est le bon mot. Vous devez vous abandonner et suivre la réponse qui se présente à vous. Au cœur de tout cela, il y a une idée simple. Votre pilote automatique ne concerne que vous. Vos angoisses, vos doutes, vos peurs, votre ego et bien d'autres choses encore.
Votre objectif est, de facto, plus grand que vous. Ce qui signifie qu'il concerne les autres. Et lorsque vous prenez des décisions basées sur ce qui profite aux autres, vous prenez de meilleures décisions.
Ces deux étapes, aussi simples soient-elles, changeront votre vie si vous les mettez en pratique chaque jour. Elles ont donné à Andrew les outils nécessaires pour faire face aux conversations difficiles et se montrer un leader plus puissant. Elles vous permettront de retrouver en partie votre Mojo !*
3 - Surmonter le paradoxe de la finalité
L'étape suivante consiste à définir clairement la raison d'être de votre entreprise. Quelle est sa raison d'être ? Quel problème cherche-t-elle à résoudre ? Quel héritage cherche-t-elle à générer ? Quel impact dans le monde veut-elle ? Des questions de ce type vous aideront à y voir plus clair. Faites participer d'autres personnes à la conversation - en particulier vos employés de première ligne. Chaque fois que je travaille avec une entreprise pour définir et concrétiser sa raison d'être, la direction est surprise de voir à quel point ses équipes de première ligne sont en phase avec ce que l'entreprise représente réellement.
Une fois l'objectif défini, il convient d'élaborer une nouvelle vision qui se projette pour au moins dix ans et autour de laquelle vous pouvez rallier tout le monde. Plus vous impliquerez vos collaborateurs dans cette démarche, plus vous la dynamiserez. Et avec un peu de chance, vous découvrirez au fur et à mesure le paradoxe de l'objectif. Car même si vous êtes le propriétaire et le fondateur de votre entreprise, vous n'êtes pas votre entreprise. Vous avez votre raison d'être. Et votre entreprise a sa raison d'être. Et même s'il y a des domaines ces facteurs se chevauchent, ils ne sont pas les mêmes.
En effet , le paradoxe de l'entrepreneuriat est que les fondateurs ont tendance à penser qu'ils sont leur entreprise, alors que ce n'est pas du tout le cas. Lorsque vous créez une entreprise, vous créez une nouvelle entité. Et en tant que fondateur, vous n'êtes pas plus cette entité que vous n'êtes vos propres enfants. En fait, les enfants sont une excellente métaphore car, en tant que parent, votre tâche consiste à les servir et à les aider à réaliser leur plein potentiel.
De même, en tant que fondateur. Il vous appartient de servir votre entreprise et de l'aider à réaliser son plein potentiel. Vous avez un objectif et votre entreprise a un objectif. Imaginez-les comme deux cercles distincts. Trouvez maintenant l'endroit où ils se chevauchent. Trouvez l'endroit où vous pouvez être à la fois au service de votre objectif et au service de votre entreprise. Cet endroit où vous servez ce qui vous illumine vraiment, tout en contribuant de manière significative à la raison d’être de votre entreprise.
C'est à cet endroit que la magie opère.
Et c'est là que vit votre Mojo.
J'accompagne chaque jour des entrepreneurs dans ce voyage à travers le “Purpose-Driven Leadership Journey”. Et le commentaire que j'entends le plus souvent est “je suis retombé amoureux de mon entreprise”. Les participants retrouvent leur Mojo.
J'ai vu toute une série de dirigeants qui étaient prêts à quitter les entreprises qu'ils avaient peiné à construire pendant des années pour découvrir un nouveau souffle. Pas seulement dans leur travail, mais dans tous les domaines de leur vie.
Alors, si vous avez l'impression que votre Mojo est en train de s'étioler, rappelez-vous :
1. Dites adieu à votre avenir prévisible
- Identifiez les déclencheurs émotionnels qui activent votre pilote automatique.
2. Abandonnez-vous à votre objectif
- Posez-vous ensuite la question suivante : "Comment puis-je servir au mieux mon objectif à ce moment précis ?"
3. Surmonter le paradoxe de l'objectif
- Déterminez clairement ce que représente votre entreprise
- Ensuite, superposez votre objectif et celui de votre entreprise pour trouver l'espace magique où vous pouvez être à son service et heureux en même temps.
Les entrepreneurs sont l'élément vital de nos économies, mais la situation est difficile en ce moment. Il est important de se retrouver.
Mojo : désigne aujourd'hui les qualités charismatiques d'une personne au pouvoir d'attraction développé.
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