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Transition écologique : limiter la consommation des cultures les plus dépendantes en pesticides

Sébastien Arnaud
10/05/2023



Alors que la transition écologique est un enjeu majeur pour l’agriculture, identifier les cultures les plus dépendantes en pesticides est un levier d’action majeur.



Creative Commons - Pixabay
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L’agriculture intensive a changé notre façon de consommer. A l’inverse, si les consommateurs se mettaient à faire diminuer la part des produits les plus dépendants en pesticides ce serait un bon point de départ pour changer de modèle. « Afin de maintenir le même rendement, il est constamment nécessaire d’augmenter les quantités d’intrants : pesticides et fertilisants, matériel, eau. Ces dernières années, la prise de conscience concernant les limites des ressources naturelles, mais aussi de la pollution de l’air, de l’eau et des sols, nous a progressivement poussés vers une agriculture durable. Celle-ci est basée sur les principes du développement durable, tel que défini en 1987 pour la première fois via le rapport Brundtland », analyse Geo.
 
Le magazine met en valeur le travail de l’Environmental Working Group (EWG) qui s’attèle à publier le classement des produits qui nécessitent le plus l’utilisation de pesticides : fraises ; épinards ; certains choux ; pêches ; poires ; nectarines ; pommes ; raisin ; poivrons ; cerises ; myrtilles ; haricots verts. 
 
« Au contraire, toujours selon cette organisation à but non lucratif, les neuf fruits et légumes contenant le moins de pesticides seraient les avocats, le maïs, les ananas, les oignons, la papaye, les petits pois (surgelés), les asperges, les melons d’eau et les kiwis. Toutefois, bien que ces derniers contiennent des quantités de pesticides moindres, ils n’en sont pas pour autant dépourvus. Pour préserver votre santé et la biodiversité, il reste préférable de se tourner vers des aliments non traités » conseille Geo. 
 
Seule nuance à apporter à ce classement, la prise en compte des besoins en eau des différentes cultures moins dépendantes en pesticides. Avec des tensions hydriques de plus en plus sensibles, les cultures durables de demain seront celles qui seront les plus résistantes – et donc moins dépendants en pesticides – tout en nécessitant le moins d’eau possible. 
 
Lire en intégralité l’article de « Geo »






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