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Transition RSE : « un cap reste à franchir » estime le baromètre Mazars

Sébastien Arnaud
01/10/2018



Pour sa 8ème édition, le baromètre Mazars du reporting extra-financier estime que la transition des entreprises françaises est une réalité mais montre que la démarche est rarement globale. La RSE semble encore largement perçue comme une obligation plutôt qu’un levier stratégique.



Creative Commons - Pixabay
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Les études se suivent et se ressemblent. Les cabinets de conseils continuent à noter que la RSE est devenue une réalité incontournable de l’entreprise. D’autant plus lorsqu’il s’agit de celles qui sont cotées auxquelles s’intéresse le baromètre Mazars. S’il n’y a pas de grande surprise dans les grandes lignes de ce 8ème baromètre du cabinet, le sérieux de la méthode justifie que l’on se penche sur ses conclusions.
 
« Pour ce dernier exercice de reporting sous l’égide de la loi Grenelle II, les modalités de publications restent relativement stables. En effet, 69% des entreprises du panel conservent une organisation du chapitre RSE par volets (social, environnement, sociétal), suivant souvent les thématiques de la loi Grenelle II, tandis que 31% (contre 30% en 2016) l’organisent par enjeux matériels. En outre, la fiabilisation des rapports RSE est toujours croissante : en 2017, 90% d'entre eux ne fait l'objet ni d'observation ni de réserve, contre 79% il y a 2 ans. A noter également que 77% des organisations mentionnent l'évaluation de leur chapitre RSE par une agence de notation extra-financière » commence par expliquer le communiqué de présentation.
 
L’expérience des entreprises dans le reporting extra-financier a donc pour conséquence immédiate une meilleure maitrise de l’exercice et donc une fiabilité plus importante. En revanche, les manquements sont d’autant plus surprenants. « Pour le reporting sur l'exercice 2017, 61% des entreprises du panel excluent au moins une information, 3 thématiques sont plus particulièrement concernées : le gaspillage alimentaire (37%), les nuisances sonores ou tout autre forme de pollution spécifique à une activité (32%), et l'utilisation des sols (29%). Avec l'avènement de la DPEF, incitant les entreprises à se concentrer sur les thématiques significatives pour leur organisation, la notion d'exclusions d'informations devraient disparaître des rapports » note très justement Mazars.






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