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Tests antigéniques partout, fiabilité nulle part

Sébastien Arnaud
03/01/2022



La demande de tests antigéniques n’a jamais été aussi forte. Indicateur essentiel, leur fiabilité plus faible que les autres pose question alors que l’épidémie Omicron rebat les cartes.



Creative Commons - Pixabay
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Mi-décembre déjà, plus de la moitié des 800 000 tests quotidiens étaient antigéniques. A tel point que les questions d’approvisionnement et de stocks sont devenus cruciaux. « Chez les pharmaciens, c’est l’affluence. Le personnel réalise des tests antigéniques du matin au soir. Il y a celles et ceux qui viennent « en préventif » avant un événement familial, les personnes qui sont cas contacts, ou encore les non-vaccinés qui les utilisent comme passe sanitaire, bien que la validité des tests a été limitée à vingt-quatre heures depuis la fin novembre. « La demande n’a jamais été aussi grande », témoigne Lyla Lahreche, pharmacienne en Seine-Saint-Denis. Avec la circulation virale qui croît, le nombre de tests antigéniques nasopharyngés devrait continuer à augmenter. Ils représentent plus de 55 % des 800 000 tests virologiques pratiqués quotidiennement (au 16 décembre, en moyenne sur sept jours) » explique Le Monde.

 

Faciles d’accès et avec des résultats en quelques minutes, ce sont les tests de la prudence avant de se rendre à des agapes ou des réunions publiques. Pas étonnant donc que leur utilisation a explosé avant les fêtes de Noel et du nouvel an. Moins fiable, ils ont quand même un intérêt de santé public. « Alors que les tests RT-PCR s’appuient sur la détection du génome viral après une étape d’amplification, les tests antigéniques utilisent la détection des antigènes, les protéines que produit le virus SARS-CoV-2. Mélangé à un réactif, le prélèvement réalisé au fond du nez à l’aide d’un écouvillon est déposé sur une bandelette, qui va se colorer, à la manière d’un test de grossesse, en cas de résultat positif. »

 

Le quotidien rappelle qu’il y a des conditions à respecter : « L’un des écueils est de se faire dépister au mauvais moment. En cas de suspicion de Covid-19, le test est recommandé jusqu’à quatre jours après le début des symptômes (toux, fièvre, etc.). Les personnes qui sont cas contacts doivent se faire dépister immédiatement, puis une semaine après le dernier contact avec la personne contaminée, si elle ne fait pas partie du même foyer. »







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