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Stockage carbone en Outre-Mer : le CIRAD optimiste à la publication des premiers résultats

Sébastien Arnaud
09/09/2022



Le Cirad vient de publier les premiers résultats de son étude « 4 pour 1000 outre-mer ». Ils confirment que les sols d’Outre-mer permettent de stocker deux à trois fois plus de carbone par hectare que ceux de la métropole.



Creative Commons - Pixabay
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Les premiers résultats confirment les hypothèses. « L'étude « 4 pour 1000 outre-mer » a publié ses premiers résultats sur le site de la Cirad. Selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, les sols ultramarins stockent globalement 2 à 3 fois plus de carbone par hectare que ceux de France. Cependant, des données manquent encore, il faut donc "combler ses lacunes permettra notamment aux agricultrices et agriculteurs d'outremer de certifier leur exploitation avec le label français Bas-Carbone", selon le Cirad » explique le Centre international en recherche agronomique pour le développement.

L’initiative 4 pour 1 000 a été lancée en 2015 au moment de la COP21. Elle visait à explorer le plein potentiel pour atténuer le réchauffement climatique dans les zones des outres mers. « En 2019, des travaux d'études ont fait le lien sur le potentiel de stockage additionnel des sols français. Pour compléter les travaux réalisés, une étude équivalente pour l'outre-mer, et coordonnée par le Cirad, a démarré fin 2020 dans sept territoires : Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin. "Dresser un état des lieux des connaissances sur le carbone du sol" « L'objectif est de dresser un état des lieux des connaissances sur le carbone du sol dans l'outre-mer français », a expliqué Julien Demenois, coordinateur de l'étude et chargé de mission « 4 pour 1000 » au Cirad. « Mais il s'agit aussi d'identifier ce qu'on ne sait pas. Ces lacunes seront importantes à combler, notamment pour élaborer des politiques publiques préservant les stocks de carbone dans les sols ou encore, transposer dans les territoires ultramarins, les méthodes développées dans le cadre du label Bas-Carbone » » appuie le communiqué.

Seul point noir, l’étude semble remarquer une baisse des stocks de carbone en raison des « tendances d’occupations des territoires et de diversification des cultures ». 






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