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Santé publique fait le lien entre le confinement et les troubles de sommeil des mineurs

20/05/2021



30% des 13-18 ans et 27,2% des 9-12 ans affirment avoir plus de mal à s’endormir depuis le premier confinement d’après une étude de Santé publique France. L’organisme s’est penché sur les effets de la pandémie sur la santé mentale des mineurs.



Creative Commons -Pixabay
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La pandémie psychologique est une réalité que les études confirment les unes après les autres. Santé publique France a voulu se pencher sur ce phénomène en étudiant les conséquences du Covid-19 sur les mineurs. « Au total, 30 % des 13-18 ans et 27,2 % des 9-12 ans interrogés évoquent une augmentation de ces difficultés dans l’enquête, qui porte sur la santé mentale des enfants et des adolescents lors du premier confinement en France. L’étude a été menée entre le 9 juin et le 14 septembre 2020 auprès de 3 900 enfants et adolescents âgés de 9 à 18 ans et de leurs parents, avec deux questionnaires distincts sur leur vécu lors du confinement (un pour les jeunes, un pour les parents) » rapporte Le Monde , relayant l’étude publiée le 20 mai.
 
Sans surprise, ce sont les adolescents et les mineurs les plus grands qui ont été le plus touchés : « en plus des difficultés d’endormissement, 12,5 % des ados faisaient plus de cauchemars, 18,3 % avaient plus de réveils nocturnes et 27 % se disaient plus fatigués le matin, tandis que 25,1 % déclaraient manger plus souvent. Ces proportions sont respectivement de 9,5 %, 11,4 %, 10,5 % et 12,5 % chez les enfants de 9 à 12 ans. Chez cette catégorie plus jeunes, ils étaient en revanche nombreux à se sentir beaucoup moins détendus (29,1 %) et moins joyeux (26,4 %). »
 
Les limites de l’enquête sont évidemment le fait qu’il s’agit de statistiques issues de questions. Ceci étant dit, Santé publique France s’est penché sur le sujet en raison des risques inhérents aux conditions de vies que la pandémie nous impose depuis plus d’un an que liste l’auteure de l’étude : « Un manque d’activités, une augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux et les écrans, un sentiment d’être dépassé par rapport au travail scolaire, l’infection à la Covid-19 d’un proche et l’hospitalisation suite au Covid-19 étaient également liés à la détresse. »






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