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Que vont devenir les portiques de l'écotaxe ?

17/11/2014



La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, affirme avoir plusieurs idées pour utiliser les portiques Ecomouv’ qui ne rempliront pas leur mission initiale. Parmi ces dernières, elle avance notamment une utilité pour la gendarmerie en cas d’embouteillages ou la prévention d’intempéries.



Que vont devenir les portiques de l'écotaxe ?
« L'État cherche à recycler les portiques Ecomouv’, ces concentrés de technologie qui devaient collecter la taxe poids lourds devenus le symbole de la grogne des bonnets rouges. De fait, l'abandon de l'Ecotaxe rend leur utilisation caduque, à moins que le gouvernement ne leur trouve d'autres usages » lit-on dans les colonnes du Figaro. Face à ces interrogations, la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal a affirmé que « plusieurs pistes de revente de ces portiques, d'utilisation des technologies qui sont à l'intérieur de ces portiques. »

Démonter couterait jusqu’à 13 millions d’euros

Dans cette très mauvaise affaire qu’a été l’écotaxe, le gouvernement veut éviter d’ajouter de nouvelles dépenses inutiles. D’après les calculs du Figaro.fr le coût du démontage des 173 portiques  pourrait entre 7 et 13 millions d’euros. Pour la ministre, « ces dispositifs pourraient servir pour mesurer les embouteillages ou prévenir les intempéries, parmi d'autres pistes. La ministre a toutefois exclu que ces dispositifs ne deviennent répressifs, elle rejette donc l'idée que les 173 portiques implantés sur le réseau routier français ne deviennent des radars. »
 
Par ailleurs, continue l’article dédié aux portiques, l’Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE) s’est déclaré pour une « vignette dématérialisée », comme alternative à l’écotaxe comme recette fiscale.

Ce droit d’usage des infrastructures routières françaises pourrait s’élever à 400 euros par an et ainsi rapporter entre 500 et 700 millions d’euros à l’Etat français. Alternative intéressante pour permettre à l’Etat d’atteindre l’équilibre dans un projet qui a pour l’heure coûté un milliard d’euros.

Si les discussions entre les transporteurs et l’Etat aboutissaient, les portails pourraient alors servir à contrôler que les véhicules sont équipés de cette vignette. « 
Le ministère de l'Écologie confirme que «des discussions sont en cours avec les organisations de transporteurs» et il les recevra le 2 décembre prochain. En attendant, l'entourage de Ségolène Royal indique que «plusieurs pistes sont à l'étude» » termine Le Figaro.






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