La consommation de tabac a cessé de diminuer en France en 2020 après quatre années consécutives de baisse. 25,5% des Français déclarent fumer tous les jours selon une étude de Santé publique France. Ils étaient 24% en 2019. Une catégorie d’entre eux a même connu une hausse du tabagisme l’année dernière : les Français au faible niveau socio-économique. En un an, ces fumeurs sont passés de 29,8% à 33,3%, estime l’agence gouvernementale. Une hausse qui peut s’expliquer à la fois par le « stress social » vécu par cette population et le manque d’informations qu’elle dispose sur les alternatives possibles à la cigarette traditionnelle.
Le stress social, facteur de tabagisme pour les populations défavorisées
Pour expliquer ce regain de consommation de cigarettes des petits salaires et chômeurs Français, l’agence scientifique évoque l’hypothèse du « stress » social depuis le mouvement des « gilets jaunes » fin 2018 : « Cette crise a fortement concerné les populations de plus faible niveau socio-économique. Or parmi les populations les moins favorisées, la cigarette pourrait être utilisée pour gérer le stress ou pour surmonter les difficultés du quotidien, malgré le coût de plus en plus important de ce produit », explique Santé publique France.
De fait, le tabagisme quotidien des populations défavorisées, qui est déjà plus prégnant en temps normal, a pris 3,5 points. En comparaison, les Français disposant des plus hauts revenus sont 18% à fumer. La hausse de 2020 se retrouve chez les non-diplômés (35,8 % de tabagisme quotidien) ainsi que les chômeurs (43,9%). « Dans un contexte de crise sanitaire, psychologique, économique et sociale inédite, un des enjeux est de réinstaller une tendance à la baisse, et de renforcer encore la lutte auprès des populations les plus vulnérables face au tabagisme, les inégalités sociales étant très marquées », précise l’organisme gouvernemental.
Un manque d’information sur les alternatives au tabac traditionnel
Il semble donc pertinent de trouver des alternatives pour endiguer la consommation tabagique qui se concentre maintenant sur la population la plus défavorisée du pays. Des dispositifs à base de nicotine sans fumée (cigarette électronique, sachets de nicotine orale, tabac chauffé, tabac sans fumée à faible teneur en nitrosamine) sont commercialisés depuis 10 ans. Des études scientifiques affirment qu’une grande part de la nocivité du tabac réside dans sa combustion et celle du papier de cigarette. Ces nouveaux dispositifs seraient donc, selon ces dernières, une voie prometteuse pour réduire les méfaits du tabagisme.
Ces alternatives pourraient donc bénéficier aux français de la classe socio-économique faible. Sur ce point, cent experts de santé ont interpellé l’OMS, et sa convention cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) dont la France est membre. Ils regrettent que l’OMS plaide en faveur de l’interdiction pure et simple des dispositifs sans fumée. La position de l’organisation empêcherait donc les fumeurs français d’accéder aux informations sur le sujet et donc de s’orienter vers ces produits alternatifs à la cigarette conventionnelle prétendument moins nocifs pour la santé.
Le stress social, facteur de tabagisme pour les populations défavorisées
Pour expliquer ce regain de consommation de cigarettes des petits salaires et chômeurs Français, l’agence scientifique évoque l’hypothèse du « stress » social depuis le mouvement des « gilets jaunes » fin 2018 : « Cette crise a fortement concerné les populations de plus faible niveau socio-économique. Or parmi les populations les moins favorisées, la cigarette pourrait être utilisée pour gérer le stress ou pour surmonter les difficultés du quotidien, malgré le coût de plus en plus important de ce produit », explique Santé publique France.
De fait, le tabagisme quotidien des populations défavorisées, qui est déjà plus prégnant en temps normal, a pris 3,5 points. En comparaison, les Français disposant des plus hauts revenus sont 18% à fumer. La hausse de 2020 se retrouve chez les non-diplômés (35,8 % de tabagisme quotidien) ainsi que les chômeurs (43,9%). « Dans un contexte de crise sanitaire, psychologique, économique et sociale inédite, un des enjeux est de réinstaller une tendance à la baisse, et de renforcer encore la lutte auprès des populations les plus vulnérables face au tabagisme, les inégalités sociales étant très marquées », précise l’organisme gouvernemental.
Un manque d’information sur les alternatives au tabac traditionnel
Il semble donc pertinent de trouver des alternatives pour endiguer la consommation tabagique qui se concentre maintenant sur la population la plus défavorisée du pays. Des dispositifs à base de nicotine sans fumée (cigarette électronique, sachets de nicotine orale, tabac chauffé, tabac sans fumée à faible teneur en nitrosamine) sont commercialisés depuis 10 ans. Des études scientifiques affirment qu’une grande part de la nocivité du tabac réside dans sa combustion et celle du papier de cigarette. Ces nouveaux dispositifs seraient donc, selon ces dernières, une voie prometteuse pour réduire les méfaits du tabagisme.
Ces alternatives pourraient donc bénéficier aux français de la classe socio-économique faible. Sur ce point, cent experts de santé ont interpellé l’OMS, et sa convention cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) dont la France est membre. Ils regrettent que l’OMS plaide en faveur de l’interdiction pure et simple des dispositifs sans fumée. La position de l’organisation empêcherait donc les fumeurs français d’accéder aux informations sur le sujet et donc de s’orienter vers ces produits alternatifs à la cigarette conventionnelle prétendument moins nocifs pour la santé.