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Pour Greenpeace, Fessenheim n'est pas la seule centrale qui doit fermer

27/02/2020



Alors que la France vient de fermer son plus vieux réacteur nucléaire à Fessenheim, Greenpeace France rappelle que "de nombreux autres réacteurs doivent fermer au plus vite, comme ceux du Tricastin. Rien que cette année, 12 réacteurs auront atteint 40 ans d’ancienneté."



Source : Creative Commons Pixabay
Source : Creative Commons Pixabay
Ce matin, "34 militants de Greenpeace France, qui dénonçaient hier le vieillissement de la centrale nucléaire du Tricastin, sont relâchés après une garde à vue de 24 heures", explique l'ONG, qui ajoute que "leur procès devrait se tenir le 16 avril". Pour Greenpeace, "il est inquiétant que des militants pacifistes qui pointent du doigt les risques nucléaires et plaident pour la transition écologique soient traités comme des criminels."

« Hier, les activistes de Greenpeace ont lancé l’alerte : la centrale du Tricastin a atteint 40 ans d’activité. Elle est vieille et aussi dangereuse que celle de Fessenheim. Sa fermeture est, comme celle de Fessenheim, absolument nécessaire », estime Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France.
Afin de limiter les risques d’accident et d’assurer la transition des travailleurs et du territoire vers des filières d’avenir, Greenpeace demande "un calendrier précis de fermeture des réacteurs du Tricastin, comme de tous les réacteurs nucléaires atteignant 40 ans de fonctionnement." L'ONG assure que "l’anticipation des fermetures sera la garantie de ne pas reproduire les erreurs de Fessenheim, où les tergiversations politiques depuis 2012 ont créé des incertitudes douloureuses pour celles et ceux dont le revenu dépend de l’activité de la centrale."  







1.Posté par studer le 02/03/2020 21:33
Rétablissons la vérité de manière objectif : quand des militants de Greenpeace entrent par effraction à Tricastin ou ailleurs, ils se comportent, sinon comme des criminels, du moins comme des voyous ou des cambrioleurs.
Quand ils qualifient Fessenheim ou Tricastin de "dangereuse", ils contredisent l'Autoristé de Sûreté Nucléaire, seule compétente et en tous cas autorisée à se prononcer sur la sûreté de la centrale. Comme elle les juge sûres, Greenpeace est donc juridiquement coupable de forfaiture.
Enfin les dires de Greenpeace rapportés dans ce journal prouvent que la Transition Ecologique est pour cette ONG la sortie du nucléaire, énergie pacifique (on ne parle pas ici de militaire), et non de sortie des énergies fossiles coupables des émissions de CO2 et du changement climatique. Greenpeace, en faisant passer le risque climatique (qui tue déjà) derrière le risque nucléaire (qui ne tue pas), montre que son souci n'est pas l'écologie mais une certaine idéologie antinucléaire.
Point barre.

2.Posté par Revest le 07/10/2020 16:32
"Le risque nucléaire qui ne tue pas" affirme dans son commentaire studer le 02/03/2020 21:33. Un tel déni de réalité après les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima-Daïchi laisse pantois. Un tel obscurantisme proche de la mystique en le dieu atome est significatif de la perversité intellectuelle des pro-nucléaires qui n'hésitent pas non plus à distinguer la destruction atomique civile de la militaire alors que toutes deux mettent en oeuvre les mêmes principes de chaîne radioactive, que les composants de plutonium et tritium de la bombe atomique sont produits par les réacteurs nucléaires dit "civil", que sur les mêmes sites atomiques (tel au Tricastin en Drôme-Vaucluse) au sein des installations Areva-Orano sont enrichis l'uranium pour les "pastilles/crayons" nécessaires aux réacteurs et l'uranium pour l'armement que vend la France à des pays tiers qui balancent sur la tête des populations leurs engins de mort qui contaminent aussi durablement l'environnement dans ces pays.

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