RSE Magazine
 
RSE Magazine
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager

Plus de Doliprane, l’occasion de se tourner vers les génériques

21/04/2022



Alors que les pharmacies notent une baisse critique des stocks de Doliprane à cause d’une hausse inédite de la demande, c’est l’occasion pour les consommateurs de se tourner vers les génériques.



Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
Sanofi peine à répondre à la hausse de la demande en Doliprane. Des pénuries commencent à être rapportées par des pharmaciens. « Tout l'Hérault est en rupture. À Montpellier, la pharmacie de la Gare manque de Doliprane en gélule depuis près de deux mois. Les étagères de Doliprane 1 000 mg se vident, les clients se l'arrachent. "On nous demande une centaine de boîtes de Doliprane par mois" témoigne Elisa, une des employées. Cinquante kilomètres plus loin à Clermont-l'Hérault, la pharmacie de l'Olivier n'échappe pas au désagrément : "Cela oblige les clients à se rabattre sur du 500 milligrammes" explique la pharmacienne Audrey Harthoh » rapporte Le Midi LibreUne situation qui dépassé la région du quotidien local et concerne toute la France. 
 
Le laboratoire promet une explication aux pharmacies dans les prochains jours. En attendant, interrogé par les fédérations professionnelles, Sanofi a expliqué que la contagiosité important d’Omicron est à l’origine de cette situation. Les professionnels profitent de cette situation pour proposer des génériques qui coutent parfois moins cher à la sécurité sociale, mais espèrent tout de même une amélioration rapide de la situation. « Pour les enfants, seul Doliprane fournit du paracétamol vendu en sirop ou en stick liquide. En revanche, pour les adultes, il existe d'autres marques qui ne sont pas touchées par les ruptures d'approvisionnement : Efferalgan ou Dafalgan, fabriqués par UPSA dans son usine d'Agen, ou les marques génériques Viatris (ex-Mylan) ou Biogaran. Doliprane a beau être la marque de paracétamol la plus vendue en France, le changement d'habitude est plutôt bien vécu par les patients, assure Pierre-Olivier Variot, le président de l'Union de syndicats de pharmaciens d'officine : "On leur dit juste qu'ils ne peuvent pas avoir la boîte jaune, qu'ils vont avoir une boîte bleue ou rouge à la place, et ça passe" », rapporte de son côté le journal La Dépêche.






Nouveau commentaire :
Facebook Twitter