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Pic de pollution à cause de la météo, effet de « l’inversion thermique »

Sébastien Arnaud
28/02/2019



Les épisodes de pic de pollution sont souvent liés à des séquences météorologiques particulières. Une situation qui s’explique par le phénomène d’« inversion thermique » sur lequel revient Le Monde.



Creative Commons - Pixabay
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C’est « l’inversion thermique » qui explique pourquoi à plusieurs reprises dans l’année, la concentration des particules fines explose. Le Monde explique dans un article très accessible ce phénomène météorologique qui a pour conséquence de plaquer la pollution près du sol. « Depuis les 21 et 22 février, le nord de la France est touché par des pics de pollution hivernaux. Ces pics sont amplifiés par un phénomène météorologique dit d’« inversion thermique ». Ce dernier est lui-même favorisé par l’anticyclone qui devrait sévir sur l’Europe de l’Ouest jusqu’au 28 février selon AirParif, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Dans cette situation, les polluants ne sont plus dispersés comme lorsque, habituellement, la température de l’air diminue avec l’altitude » raconte le quotidien.

On comprend ainsi que les pics de pollution sont causés par un changement rapide de température. « En clair, quand on prend de l’altitude, la pression diminue et la température de l’air baisse. On estime que la température de l’air perd environ 1 °C quand on s’élève de 150 m. Cette situation permet une dispersion optimale des polluants générés au sol par le trafic routier, le chauffage ou les industries. Les masses d’air naturellement chaudes, au sol, sont plus légères et ont tendance à s’élever en altitude, emportant les particules et la pollution avec elles » détaille Le Monde.

Or quelques phénomènes météorologiques perturbent ce fonctionnement habituel et provoquent la capture des gaz polluants et particules au-dessus du sol. « On observe parfois des brouillards qui couvrent la surface et qui se soulèvent pour se transformer en nuage de genre stratus ou stratocumulus. Ils se « cognent » à la couche d’air chaud qui se trouve en altitude, comme les polluants. Le plus souvent, ces épisodes d’inversion thermique se terminent avec le départ de l’anticyclone, l’arrivée de vents ou d’une perturbation – accompagnée de pluies par exemple » conclue l’article.






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