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Pénurie d’eau : une conférence pour parler financement

18/12/2019



L’Union pour la Méditerranée a organisé la première édition d’une conférence annuelle sur l’investissement et le financement de l’eau. Un rendez-vous qui vise à trouver des solutions financières pour « mettre en place une gestion de l’eau durable ».



Creative Commons - Pixabay
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La gestion durable de l’eau est un enjeu essentiel. Une question que l’Union pour la Méditerranée (UpM) a décidé de prendre à bras le corps en organisant un rendez-vous annuel à ce sujet. La 1ère Conférence sur l’investissement et le financement de l’eau s’est tenue les 5 et 6 décembre derniers. « La conférence a mis en évidence la nécessité d'une coopération dans le domaine de l'eau pour la sécurité régionale dans la zone euro-méditerranéenne. La session a étudié les options appropriées pour associer différentes sources de financement parmi les parties prenantes, les organisations internationales et les nouvelles formes de partenariat public-privé » assure un communiqué de l’UpM. 

 

Pour son Secrétaire général, Nasser Kamel cité dans la communication de l’organisation, l’idée de cette conférence est de « repousser les limites de la pensée traditionnelle sur les investissements dans l'eau en se basant sur des connaissances factuelles et de faciliter de nouvelles formes de financement afin d'améliorer le développement durable du secteur. » 

 
Et pour mobiliser des fonds, les participants ont souligné les effets économiques désastreux que pourraient avoir des pénuries d’eau sur toute la région. « Les défis liés à l'eau à l'horizon 2050 devraient faire baisser le PIB de la région MENA de 6 à 14 % avec les conditions actuelles, comme le prévoit la Banque mondiale, car d'importants volumes d'eau sont perdus à cause de techniques inappropriées et des infrastructures vétustes. La région méditerranéenne ne détient que 3 % des ressources en eau mondiales et celles-ci peuvent diminuer de 15 % si rien ne change des politiques actuelles. 250 millions de personnes devraient être considérées comme pauvres en eau d'ici 2025 » explique l’UpM. Avec dix objectifs stratégiques pour les pays de la zone et une cinquantaine d’actions précises, les organisateurs estiment que l’on pourrait faire face aux défis à venir.







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